Arrêt de travail dans les écoles publiques de Kinshasa

Dans une déclaration faite lundi à Kinshasa, lue par son rapporteur, cette Dynamique annonce que la reprise des cours est conditionnée par le paiement d'un salaire décent conformément à l'article 32 Alinéa 2 de la Constitution de la RDC.
En attendant, ils invitent "le gouvernement de la République à ouvrir sans délais des pourparlers avec la vraie délégation des enseignants", qu'ils disent incarner au sein de la DEEK.
Cette structure a désavoué "totalement toutes les autres organisations syndicales de l'EPST qui, dorénavant, ne devront plus nous engager quant à ce".
Lundi dernier, des élèves des écoles conventionnées catholiques ont organisé un sit-in devant le ministère de l'EPST, réclamant la reprise des cours et l'amélioration des conditions salariales de leurs professeurs par le gouvernement.
Le Vice-ministre de l'EPST, qui déplorait quelques heures avant le fait que ces enseignants avaient décrété la grève sans préavis, a affirmé que ceux-ci risquent d'être remplacés par d'autres nouvelles unités, si cette grève persiste.
"On ne peut pas comprendre pourquoi 12 écoles de Kinshasa veulent prendre toute la nationa en otage", a soutenu Cécile Tshiyombo du Syndicat des enseignants du Congo (SYECO) qui, sur base des informations glanées au niveau des gestionnaires desdites écoles conventionnées catholiques, pense que ce sont "les enseignants qui manipulent les élèves contre la gratuité de l'éducation de base", que met en œuvre le gouvernement depuis la rentrée scolaire de septembre.
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Alain Tshibanda