Des élèves des écoles conventionnées catholiques en grève ont manifesté ce lundi au ministère de l'EPST
Enseignement
le 18/11/2019 à 11h05

"Depuis le début de cette année, poursuit-elle, il nous est arrivé d'étudier certains jours et d'autres, on n'étudie pas. Depuis la semaine passée jusqu'à aujourd'hui, il n'y a plus cours", déplore l'élève.
Une autre, qui salue le fait que "la gratuité de l'éducation de base est une bonne solution car elle facilite l'accès de tous les enfants à l'enseignement et ça aide les parents", reconnaît que cette manifestation qu'ils ont initiée a pour but d'interpeller les uns et les autres car, soutient-elle, "nous n'en pouvons plus. Nous tendons vers la fin de l'année mais on n'avance pas. Nous voulons étudier".
Alain Tshibanda
Dimanche dernier, le Cardinal Ambongo a invité le gouvernement à engager un dialogue avec les différents acteurs du secteur.
"Je salue le projet de la gratuité de l'éducation de base dans notre pays et encourage, avec grande joie, cette décision du chef de l'État de la mise en application concrète et complète de cette disposition constitutionnelle", avait déclaré l'Archevêque de Kinshasa avant de souligner que "c'est ce que l'Église catholique souhaitait et appelait de tous ses voeux depuis de nombreuses années".
Cependant, estimait-t-il, "pour ne pas hypothéquer cette noble décision, cette gratuité doit être encadrée par des mesures conséquentes, dont améliorer les infrastructures, assurer un salaire juste à tous les enseignants, le versement conséquent des frais de fonctionnement, clarifier la situation des enseignants dits nouvelles unités et non payés".
Pour le Cardinal Ambongo, il ne s'agit que d'une "question de justice".
Cependant, estimait-t-il, "pour ne pas hypothéquer cette noble décision, cette gratuité doit être encadrée par des mesures conséquentes, dont améliorer les infrastructures, assurer un salaire juste à tous les enseignants, le versement conséquent des frais de fonctionnement, clarifier la situation des enseignants dits nouvelles unités et non payés".
Pour le Cardinal Ambongo, il ne s'agit que d'une "question de justice".
Car, affirmait-il, "tout enseignant qui travaille et qui est reconnu par l'État a droit à son salaire".
"Que le gouvernement entre en contact avec les enseignants pour que cessent toutes les grognes et menaces de grève", avait recommandé l'Archevêque de Kinshasa.
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