"La situation n'a pas évolué. Jusqu'à ce jour, le ministre provincial de l'Intérieur, Sécurité et Population Dolly makambo est toujours à la Clinique Ngaliema sous surveillance médicale que militaire", confirme, sur TOP CONGO FM, son avocat.

Alors que plusieurs sources annonçaient que celui qui a été évacué d'urgence à la Clinique Ngaliema de suite d'une crise d'embolie pulmonaire serait déjà au Canada, Me David Tshimanga demande à ceux qui doutent d'aller "vérifier auprès des services médicaux de la Clinique Ngaliema".

Il indique que "même s'il y avait une probabilité d'évacuation, cela n'émane pas de Dolly makambo. Ce sont ses médecins qui trouveront qu'ils sont peut-être en incapacité de le suivre sur place et qu'ils peuvent proposer son évacuation".

Il rassure donc que "jusqu'à ce jour, les médecins le traitent et maîtrisent sa situation. Il n'y a pour l'instant aucune opportunité d'évacuation. Il est traité et interné. Sa situation est quelque peu stable".

Pourvoi en cassation envisagé 

"Le pourvoi en cassation vient d'être entamé", annonce Me David Tshimanga. 

Qui rappelle que "nous n'avons que 30 avocats près la Cour de cassation. Ce n'est pas tout avocat qui comparaît devant la Cour de cassation ou qui fait la procédure devant la Cour de cassation. Nous avons passé le relais à celui que Dolly Makambo va choisir parmi les 30 avocat de la Cour de cassation pour faire la procédure au niveau de la Cour de cassation".

Les avocats de Dolly Makambo n'excluent donc pas "la possibilité d'une liberté provisoire, de l'acquittement et d'un renvoi. Il y a plusieurs options. Il ne faut pas que les gens spéculent".

Ministre provincial de l'Intérieur de la ville de Kinshasa, Dolly Makambo a été condamné à 10 ans de prison. Il a été poursuivi pour meurtre de l'AG de l'hôpital Vijana, tué par l'un de ses gardes du corps.