D’ici 2 ans, la fourniture d’électricité pourrait se normaliser à Kinshasa (Maholo)
RDC
le 20/12/2019 à 13h43

"Rien que la maintenance, il faut 10 à 12 millions par an", ajoute le directeur du département d'exploitation et électrification rurale.
Le département de distribution de Kinshasa (DDK) comprend 5 directions régionales: Le nord, le sud, l'ouest, l'est et le centre. Willy Likulia indique qu'il "y a 5 directeurs régionaux qui sont opérationnels dans la ville de Kinshasa".
"36 centres pour la gestion technique, basse tension et ventes à Kinshasa. En terme de puissance installée, la capitale a besoin de plus ou moins 660 Mégawatts. On n'a pas cette production mais on fait avec ce qu'on a", explique le directeur dudit département qui précise que "dans les projections, nous pensons quil faut 1300 mégawatts pour arroser toute la ville de Kinshasa".
À travers la ville, "nous avons des cabines et des départs. Nous connaissons toutes nos cabines et sommes toujours informés quand il y a des pannes", assure-t-il.
À travers la ville, "nous avons des cabines et des départs. Nous connaissons toutes nos cabines et sommes toujours informés quand il y a des pannes", assure-t-il.
Les compteurs prépayés pour un usage responsable de l'énergie
"Nous installons les compteurs prépayés pour inciter nos abonnés à changer leurs habitudes. Quand les gens payent leurs factures et se rendent compte que c'est coûteux, ils réalisent qu'il est important de savoir utiliser l'énergie", explique Willy Lukilia qui précise aussi que "c'est une obligation légale d'installer les compteurs".
Selon Bienvenue Munyango, directeur commercial SNEL/Kinshasa, "ces compteurs sont placés pour servir d'arbitrage. C'est pour éviter des malentendus entre la SNEL et les abonnés. Nous pouvons meme placer un compteur témoin pour vérifier la consommation pendant un mois", souligne-t-elle.
"Il n'y a jamais de consigne pour délester le courant lors des grands matches", assure Willy Likulia qui insiste sur le fait qu'à "de tels moments, il y a un important appel du courant. Nous sommes obligés de couper dans certains endroits", se justifie-t-il.
Call center, 177 et 178 joignable 7jour/7 à partir de Vodacom, africell et orange
"Nous savons qu'il y a des agents véreux. On sait qu'il y a des gens qui sont là pour monnayer le délestage. Je rends hommage à l'agent de la SNEL mais c'est vrai que nous ne sommes pas parfaits", reconnaît Willy Likulia.
En cas de problème, prévient-il, les abonnés peuvent appeler pour solliciter l'intervention des agents de la SNEL.
"Nous n'avons pas encore un système automatisé qui peut nous permettre de détecter de manière précise les pannes", déplore-t-il.
Le nombre d'abonnés, éclairage public...
Le nombre d'abonnés, éclairage public...
"Le nombre d'abonnés est connu par nos services", annonce la directrice commerciale de la SNEL/Kinshasa qui distingue "2 catégories d'abonnés : la basse tension et moyenne tension".
En ce qui concerne l'éclairage public, le directeur de distribution du SNEL à Kinshasa indique que cela "dépend de l'Hôtel de ville de Kinshasa. La SNEL fournit l'énergie au réseau de l'éclairage public. La SNEL est collecteur de cette taxe sur l'éclairage public et c'est la loi qui prévoit comment cet argent doit être utilisé. Cet argent est transmis à l'Hôtel de ville", assure-t-il.
"Le taux est évalué à 1% sur la facture. Les recettes mensuelles de la SNEL sont évaluées à 7 millions USD en moyenne tension. Si on a un taux de recouvrement qui atteint 80%, pour les abonnés en moyenne tension, on peut aller à 6 millions USD comme recettes. En basse tension, c'est autour de 7 millions USD", explique Bienvenue Munyango.
Manque d'investissement, projets en attente d'exécution
En ce qui concerne l'éclairage public, le directeur de distribution du SNEL à Kinshasa indique que cela "dépend de l'Hôtel de ville de Kinshasa. La SNEL fournit l'énergie au réseau de l'éclairage public. La SNEL est collecteur de cette taxe sur l'éclairage public et c'est la loi qui prévoit comment cet argent doit être utilisé. Cet argent est transmis à l'Hôtel de ville", assure-t-il.
"Le taux est évalué à 1% sur la facture. Les recettes mensuelles de la SNEL sont évaluées à 7 millions USD en moyenne tension. Si on a un taux de recouvrement qui atteint 80%, pour les abonnés en moyenne tension, on peut aller à 6 millions USD comme recettes. En basse tension, c'est autour de 7 millions USD", explique Bienvenue Munyango.
Manque d'investissement, projets en attente d'exécution
Pendant 35 ans, explique le directeur du département d'exploitation et électrification rurale, "la partie Est de Kinshasa a souffert en termes d'énergie par manque d'investissement et cela pour diverses raisons".
José Maholo déplore également le fait que "la plupart des entreprises du portefeuille ne payent pas les factures du courant qu'elles consomment".
Alain Tshibanda
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