Université de Kinshasa, activités académiques suspendues jusqu'à nouvel ordre (APUKIN)
Enseignement
le 06/01/2020 à 16h10

C'est l'une des mesures annoncées, cet après-midi, par son président. Les professeurs proposent également "le déguerpissement de tous les étudiants des résidences universitaires pour une durée indéterminée", une option à laquelle pense également le commandement de la police ville de Kinshasa.
Étudiants instrumentalisés
L'APUKIN déplore "les forces négatives qui continuent à instrumentaliser les jeunes pour des intérêts occultes".
Après le saccage de son siège, elle "exige des sanctions exemplaires à l'endroit de toute personne impliquée dans ces actes criminels".
"Le comité exécutif de l'APUKIN dénonce les actes de vandalisme perpétrés contre son siège, qui est un patrimoine difficilement acquis par les professeurs", ajoute le professeur Matthieu Bokolo.
En sa qualité de président de cette association, il fustige également "les actes de barbarie et de terrorisme contre des infrastructures, entre autres la Banque commerciale du Congo, le rectorat, le secrétariat général académique, les services de finance et de budget" de cette université.
Enfin, annonce-t-il, l'APUKIN "invite les étudiants au respect du protocole d'accord du conseil de partenaires signé le 19 décembre 2019".
En sa qualité de président de cette association, il fustige également "les actes de barbarie et de terrorisme contre des infrastructures, entre autres la Banque commerciale du Congo, le rectorat, le secrétariat général académique, les services de finance et de budget" de cette université.
Enfin, annonce-t-il, l'APUKIN "invite les étudiants au respect du protocole d'accord du conseil de partenaires signé le 19 décembre 2019".
Nouveau bilan de la police
La bilan de la police, faisant état initialement de 4 blessés dans ses rangs, a été revu à la hausse cet après-midi. En effet, Sylvano Kasongo informe l'opinion nationale et internationale qu'à la suite de cette manifestation des étudiants, "7 blessés graves et 2 légers [ont été signalés] du côté de la police".
La bilan de la police, faisant état initialement de 4 blessés dans ses rangs, a été revu à la hausse cet après-midi. En effet, Sylvano Kasongo informe l'opinion nationale et internationale qu'à la suite de cette manifestation des étudiants, "7 blessés graves et 2 légers [ont été signalés] du côté de la police".
"11 personnes dont 5 étudiants ont été interpellées, le bâtiment administratif dont la salle Mgr Luc Gillon vandalisée, le siège de l'association des professeurs de l'UNIKIN saccagé, l'agence BCDC UNIKIN vandalisée avec intention de voler" car, précise le commandant provincial de la police, "un coffre-fort a été forcé".
Par ailleurs, note la police, "un véhicule appartenant à un chef des travaux de l'ISTM a été incendié".
Durant cette opération de maintien de l'ordre public autour et dans l'enceinte de l'UNIKIN, poursuit Sylvano Kasongo, "aucune arme létale n'a été utilisée".
"Aucun policier n'est entré dans un home étudiant", martèle-t-il en insistant également sur le fait que "l'entrée de la police dans l’enceinte de l'université, pour stopper les actes de vandalisme, a été autorisée par la hiérarchie".