Près de 4 millions d'enfants à l'école grâce à la gratuité (Ministre)
Enseignement
le 07/01/2020 à 14h20
"Au niveau de la maternelle, nous avions plus de 439 mille élèves sur toute l'étendue de la République, plus de 17 millions d'élèves au primaire et plus de 5 millions d'élèves au secondaire. Avec la gratuité, 2,5 millions d'élèves se sont ajoutés. À peu près 4 millions d'élèves sont à l'école grâce à la gratuité", se réjouit le ministre de l'Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST).Invité du Magazine Le Débat sur TOP CONGO FM, Willy Bakonga estime que "la gratuité de l'éducation de base se comporte très bien. Elle est effective sur toute l'étendue de la République".
Seul problème, "nous sommes obligés de désengorger les salles de classe parce que les élèves viennent en masse. La gratuité est le socle de notre gouvernement. L'avenir du pays est dans l'éducation".
Raison pour laquelle "le Chef de l'État a ordonné la construction de 10 mille salles de classe. Au-delà de la gratuité, il y a la qualité de l'enseignement. Il ne faut pas la sacrifier au profit de la gratuité. Nous devons tout faire pour que les enfants étudient convenablement".
Willy Bakonga rappelle, par la même occasion, que "la gratuité a commencé depuis 2010 avec le président Joseph Kabila".
Il reconnaît tout de même que "c'est une grande oeuvre du président Félix Tshisekedi qui a mis le pied sur l'accélérateur afin de valoriser les enseignants et d'améliorer leurs conditions de vie. Il n'y a pas de rupture. Nous sommes dans la continuité".
En ce qui concerne "les papiers", Willy Bakonga rassure que "tout est gratuit, diplômes, bulletins et certificats. Les diplômes pas encore disponibles le seront très bientôt".
Pour lui, "les enseignants du village seront payés cette année. Nous avons déjà dans le budget 2020, le budget de la brousse".
Népotisme à l'EPST?
"Ça, c'est le discours de ceux qui croient être indispensables", répond-t-il.
"Les gens doivent être objectifs. Je suis moi-même enseignant. Donc, technicien du secteur. Après l'état de lieu du secteur, je pilote une réforme importante (la gratuité) qui exige des gens compétents", affirme Willy Bakonga.
Qui insiste sur le fait "qu'il n'y a pas mes frères dans EducTv, par exemple. Il y a des gens de plusieurs provinces dont Kongo Central, Bandundu, Kasaï… aucun équatorien. Il n'y a aucun Mongo (sa tribu), même parmi les Proved".
Qu'à cela ne tienne, "il y a des inspecteurs qui ont fait plus de 10 ans dans une province donnée. Je crois qu'il faut changer pour plus de performance".
En ce qui concerne les salaires, il annonce que "plus de 97 mille non payés depuis plus de 10 ans seront payés d'ici la fin du mois. Un salaire qui n'est pas rétroactif. Le moratoire qu'il y avait pour que les nouvelles unités ne soient pas payées doivent être levées. Après recensement, elles seront payées".
Alors que plusieurs enseignants sont avancés en âge, "le gouvernement est très attentif. Il y avait un débat autour du Premier ministre pour voir ce qu'on peut faire pour les envoyer à une retraite honorable. Même après la mort d'un enseignant, le gouvernement doit continuer à prendre soin de sa famille. C'est mon leitmotiv".
"Les gens doivent être objectifs. Je suis moi-même enseignant. Donc, technicien du secteur. Après l'état de lieu du secteur, je pilote une réforme importante (la gratuité) qui exige des gens compétents", affirme Willy Bakonga.
Qui insiste sur le fait "qu'il n'y a pas mes frères dans EducTv, par exemple. Il y a des gens de plusieurs provinces dont Kongo Central, Bandundu, Kasaï… aucun équatorien. Il n'y a aucun Mongo (sa tribu), même parmi les Proved".
Qu'à cela ne tienne, "il y a des inspecteurs qui ont fait plus de 10 ans dans une province donnée. Je crois qu'il faut changer pour plus de performance".
En ce qui concerne les salaires, il annonce que "plus de 97 mille non payés depuis plus de 10 ans seront payés d'ici la fin du mois. Un salaire qui n'est pas rétroactif. Le moratoire qu'il y avait pour que les nouvelles unités ne soient pas payées doivent être levées. Après recensement, elles seront payées".
Alors que plusieurs enseignants sont avancés en âge, "le gouvernement est très attentif. Il y avait un débat autour du Premier ministre pour voir ce qu'on peut faire pour les envoyer à une retraite honorable. Même après la mort d'un enseignant, le gouvernement doit continuer à prendre soin de sa famille. C'est mon leitmotiv".
Par Barick Bwematelwa
