196 états au total pour la signature d'un accord, "du jamais vu au siège des Nations Unies", a fait remarquer le secrétaire général de l'ONU, Ban-Ki-Moon.

Jolies signatures symboliques que celles de ce 22 avril 2016 mais, pour que l'accord entre en vigueur, 55 états représentant 55% des émissions doivent maintenant ratifier l'accord de Paris.

En clair, à partir de New-York, à compter de ce jour, tous les regards vont être tournés vers les états, "personne n'a la responsabilité de tout faire mais chacun doit faire quelque chose", propos de Michel Taureau paraphrasés par le President français Francois Hollande en conclusion de son discours du jour.

La COP 21 est une opportunité pour les pays les moins avancés 

S'exprimant en anglais et en français, le President Joseph Kabila (photo) estime, au nom des 47 pays PMA, que "l'accord de Paris est une opportunité".

Ils déclarent que leurs gouvernements prennent l'engagement de ratifier au plus vite cet accord car "il est crucial de le respecter".

Les contraintes de l'accord sont des efforts énormes pour la RDC, pays en voie de reconstruction.

Son important potentiel électrique de 100.000MW "est très important dans la lutte contre la détérioration de la nature pour la production d'électricité".
 

Au nom de la RDC et des pays les moins avancés, le président Joseph Kabila a rappelé que le Sud a besoin de transfert de technologie et de financements.

Au titre des propositions à ajouter à la COP21, dont les décisions ne sont pas contraignantes pour les états, le President bolivien Evo Morales a proposé la création d'une cour internationale de justice pour "condamner les états qui ne respecteront pas les règles du jeu".

Les plus grands pollueurs sont la Chine, les USA et la Russie.

La Chine a annoncé qu'elle ratifiera l'Accord de Paris avant le G20 en septembre.

L'ONU a décrété la journée du 22 avril comme JOURNEE DE LA TERRE.