Les évêques renvoient pouvoir et opposition dos à dos.
Politique
le 27/06/2016 à 22h44
La CENCO, conférence épiscopale du Congo, renvoie pouvoir et opposition à leur "responsabilité", et plaide pour un "sursaut patriotique" afin de permettre la tenue de la présidentielle.
Le "blocage du processus électoral" engendre une "situation inquiétante qui risque de plonger le pays dans le chaos" et qui "engage en premier lieu, la responsabilité des acteurs politiques", a déclaré en conférence de presse, l'abbé Léonard Santedi, son secrétaire général.
"Il nous faut impérativement revenir au respect de la Constitution", notamment en ce qui concerne "le nombre et la durée des mandats du président de la République", a déclaré l'abbé Santedi, appelant les "dirigeants" à "accepter l'alternance au pouvoir comme fondement d'une vie démocratique".
Dans un message publié après leur assemblée annuelle, les évêques exhortent les hommes politiques "à mettre fin aux manoeuvres dilatoires", à "refuser les positions extrémistes" et à "aller au dialogue" en vue "de dégager un consensus pour l'organisation des élections libres, démocratiques et transparentes dans le respect de la Constitution".
Les évêques déplorent "la réduction sensible de l'espace démocratique, la multiplication inquiétante de violations des droits humains... et l'insécurité croissante à l'est du pays.
D'une manière générale, "la situation socio-économique et sécuritaire des populations se dégrade" et "le peuple se voit sacrifié sur l'autel des intérêts des politiciens", estime la CENCO, pour qui "la crise actuelle ne pourra être résolue si l'on reste sourd au cri de détresse du peuple".
Le "blocage du processus électoral" engendre une "situation inquiétante qui risque de plonger le pays dans le chaos" et qui "engage en premier lieu, la responsabilité des acteurs politiques", a déclaré en conférence de presse, l'abbé Léonard Santedi, son secrétaire général.
"Il nous faut impérativement revenir au respect de la Constitution", notamment en ce qui concerne "le nombre et la durée des mandats du président de la République", a déclaré l'abbé Santedi, appelant les "dirigeants" à "accepter l'alternance au pouvoir comme fondement d'une vie démocratique".
Dans un message publié après leur assemblée annuelle, les évêques exhortent les hommes politiques "à mettre fin aux manoeuvres dilatoires", à "refuser les positions extrémistes" et à "aller au dialogue" en vue "de dégager un consensus pour l'organisation des élections libres, démocratiques et transparentes dans le respect de la Constitution".
Les évêques déplorent "la réduction sensible de l'espace démocratique, la multiplication inquiétante de violations des droits humains... et l'insécurité croissante à l'est du pays.
D'une manière générale, "la situation socio-économique et sécuritaire des populations se dégrade" et "le peuple se voit sacrifié sur l'autel des intérêts des politiciens", estime la CENCO, pour qui "la crise actuelle ne pourra être résolue si l'on reste sourd au cri de détresse du peuple".