Inquietudes de la communauté internationale
Dans un communiqué, les Etats-Unis se disent préoccupés par la multiplication des cas d’harcèlement et de détention d’opposants et leaders de la société civile.
Washington estime que le gouvernement ne peut appeler au dialogue et emprisonner les opposants.
Et rappellent que des sanctions américaines consécutives à la répression en RDC sont toujours à l'étude.
"Un gouvernement ne peut appeler au dialogue entre les parties prenantes tout en harcelant, arrêtant et emprisonnant simultanément les personnes appelées à y participer", peut-on lire notamment dans ce communiqué.
La Monusco
Maman Sidikou, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en RDC, Maman Sidikou, se dit profondément préoccupé par les tensions politiques croissantes, estimant que ces tensions risquent de compliquer la tenue du dialogue politique, censé baliser le chemin des élections.
La multiplication des procédures judiciaires ainsi que tous autres actes ayant pour effet de rétrécir l'espace politique, ne feront qu'exacerber ces tensions et rendre encore plus difficile la tenue du dialogue politique que le Président de la République appelle de ses vœux.
Maman Sidikou appelle ainsi tous les acteurs politiques à un sursaut patriotique pour mettre l'intérêt du pays au-dessus de toute autre considération.
L'Union Européenne.
La situation en RDC sera lundi, à Bruxelles (Belgique) au menu d'une réunion des ministres européens des Affaires étrangères.
Le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, a réitéré vendredi son appel au "maintien d'un espace politique ouvert" en RDC.
Danae Dholakia, l'envoyée spéciale de Londres dans la région des grands lacs, s'interroge sur "l'engagement des autorités de la RDC de tenir le dialogue annoncé et d'organiser des élections".