30 Juillet 2016

Sanctions internationales, "politique à géométrie variable" (communiqué)

International le 25/05/2016 à 10h12
Le Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération internationale dit suivre "avec grande préoccupation les déclarations des représentants de certains partenaires, en rapport avec la situation politique en République Démocratique du Congo".

Le recours, par certains partenaires, "à un discours teinté de menaces est non seulement une politique moralement peu défendable, parce qu'à géométrie variable et d'application sélective dans la région", note le chef de la diplomatie congolaise.

Plusieurs pays de la région ont notamment récemment pris des libertés avec leurs lois fondamentales sans qu'aucune sanction n'ait été envisagée alors que le respect de la constitution en l'état, en RDC, est réel.

"La République Démocratique du Congo est, en Afrique, l'un des pays les plus avancés en matière de respect et de promotion des libertés publiques, notamment la liberté de la presse, la liberté d'expression et d'autres droits civiques et politiques collectifs et individuels".

Le chef de la diplomatie relève en outre que la prise de sanctions "est contraire au droit international, qui proscrit tant l'ingérence dans les affaires intérieures des autres États, que le recours à la force, ainsi qu'à la menace de la force sous quelle que forme que ce soit, car constitutifs d'atteinte à la souveraineté desdits Etats"

Et de rappeler que la RDC "est un État de droit...", et que, sans faire mention au non dits que cache ces menaces, rappelle que "le gouvernement a "l'obligation de veiller au respect de la loi et des règlements de la République, en vue de garantir l'ordre public..."

Sur le processus électoral, le chef de la diplomatie rappelle que "son retard est dû principalement à deux causes objectives majeures..., l'absence des listes électorales fiables et inclusives..", dont solution est en vue et l'absence d'un consensus sur le calendrier électoral.

"Le dialogue convoqué par le Chef de l'Etat a pour objet de dégager un consensus sur un calendrier électoral global".


"Plutôt que des invectives et procès d'intention, des partenaires loyaux, on attend qu'ils soutiennent franchement et concrètement la CENI et le dialogue politique national", précise encore le Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération internationale, Raymond Tshibanda Ntungamulongo


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