La mise en œuvre de la gratuité dans les écoles publiques ne concerne pas les classes de 7ème et 8ème, explique sur TOP CONGO, le ministre d'État en charge de l'enseignement primaire, secondaire et technique (EPST).

La raison, estime le Willy Bakonga, est que "la 7ème et la 8ème sont des classes qui se retrouvent dans le secondaire, qui n'est pas concerné par la gratuité de l'enseignement. Il n'y aura donc pas gratuité dans ces classes".

"Elles ne sont pas à confondre avec l'éducation de base qui, reconnaît Willy Bakonga, va jusqu'en 8ème, c'est vrai, mais la gratuité ne concerne que l'école primaire, donc jusqu'en 6ème année".

"La grande ambition du Président de la République, que nous saluons et soutenons, est que les enfants congolais doivent aller à l'école, étudier et préparer la relève, poursuit le ministre qui reconnait également une certaine confusion dans l'opinion car "au départ, comme on parlait de l'éducation de base, ils croyaient qu'on allait aussi incorporer la 7ème et 8ème années. Mais pour le moment, on s'arrête en 6ème année", tranche-t-il.

Les écoles ne vont donc pas restituer l’argent perçu des parents pour ces classes. Ils sont obligés de payer les frais de scolarité de leurs enfants. 

C'est depuis le lundi 2 septembre que la gratuité est appliquée dans les écoles publiques. Une mise en œuvre qui avait donnée lieu à quelques perturbations au niveau des écoles à Kinshasa comme à l'intérieur du pays. Le Président de la République avait personnellement reconnu que "cette mesure prenait à certains endroits", mais restait confiant qu'elle sera effective "dans quelques mois". 

Déjà à la rentrée scolaire, certains professeurs refusaient d’enseigner en exigeant du gouvernement le paiement des salaires réajustés et des frais de fonctionnement. Ces frais seront payés dès la paie de septembre, rassure les autorités.

Lire:

- La gratuité de l'éducation de base sera effective dans quelques mois (Tshisekedi)

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