La gratuité de l'enseignement de base est un mensonge (Muzito)
Enseignement
le 17/09/2019 à 16h00
En marge des journées portes ouvertes qu'organise son parti politique, Nouvel Élan, du 14 au 20 septembre courant et dont le thème porte sur l'avenir de la RDC en chiffres, Adolphe Muzito a estimé que la gratuité de l'enseignement, prévue par la constitution et qu'applique l'administration Tshisekedi, est soit un mensonge, soit le produit de l'ignorance.
Pour l'ancien Premier ministre, la priorité devrait plutôt être accordée aux reformes afin de trouver les moyens pour financer la mesure de gratuité.
"Tenant compte des projections du Président Tshisekedi lors de la campagne électorale de 2018, il y incohérence des chiffres. Selon le Président de la République, pense Adolphe Muzito, la pression fiscale devrait être de 25%, un taux progressif".
Mais au regard de la difficulté de conduire à bon port les reformes, le leader de Lamuka constate une inadéquation entre les promesse du Président Tshisekedi et les réalités budgétaires actuelles. Pour Adolphe Muzito, s'il faut consacrer 2,6 milliards de dollars américains à la gratuite de l'enseignement, il faut projeter un budget de 15 milliards de dollars américains en fonds propres. Un objectif non réaliste car, poursuit-t-il, le programme du gouvernement tel que présenté est non réalisable et non faisable.
Quel apport pour Lamuka?
Mais au regard de la difficulté de conduire à bon port les reformes, le leader de Lamuka constate une inadéquation entre les promesse du Président Tshisekedi et les réalités budgétaires actuelles. Pour Adolphe Muzito, s'il faut consacrer 2,6 milliards de dollars américains à la gratuite de l'enseignement, il faut projeter un budget de 15 milliards de dollars américains en fonds propres. Un objectif non réaliste car, poursuit-t-il, le programme du gouvernement tel que présenté est non réalisable et non faisable.
Quel apport pour Lamuka?
À travers ses journées portes ouvertes, Nouvel Élan se propose de faire savoir le programme alternatif de la coalition Lamuka.
L'occasion pour Adolphe Muzito de relever que si Lamuka, qui avait gagné les élections, avait été investi et son programme exécuté, les premiers efforts auraient été tournés vers la mise en œuvre des reformes afin de s'assurer de l'appui de la communauté internationale.
L'occasion pour Adolphe Muzito de relever que si Lamuka, qui avait gagné les élections, avait été investi et son programme exécuté, les premiers efforts auraient été tournés vers la mise en œuvre des reformes afin de s'assurer de l'appui de la communauté internationale.
Allusion faite notamment au Fonds monétaire international (FMI), dont la logique est simple: "tu veux qu'on t'appuie, tu dois bien gérer tes propres finances", résume-t-il.
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