Barrières et fouilles à Kinshasa, la Police recherche des évadés
Justice
le 15/06/2017 à 15h28

Voulant rassurer les kinois interrogateurs, le porte-parole de la Police nationale annonce que ces opérations systématiques sont "une manière de rassurer notre population pour qu'elle continue à s'occuper de son quotidien avec sérénité".
Pour lui, "les différents officiers qui sont chargés d'assurer ces check-points aux différentes heures de la nuit ont été formellement instruits à être courtois envers les automobilistes".
Des comportements à bannir.
Le porte-parole de la Police nationale regrette qu'il y ait des agents de l'ordre qui ne respectent pas ces instructions.
"C'est désolant et écoeurant d'apprendre que les agents de l'ordre s'atellent à demander et à exiger une carte d'électeur qui n'est pas encore opérationnelle".
Rappelant, à l'attention de tous, que les seuls documents exigés au cours de ces opérations sont ceux des véhicules le colonel Mwanamputu précise que seuls la carte grise et le permis de conduire, peuvent être demandes par les forces de l'ordre.
"Il s'agit de fouilles des véhicules pour se rassurer qu'il n'y a pas d'objets compromettants. Si après la fouille, il s'avère qu'il n'y a rien à reprocher aux occupants du véhicule, ils peuvent continuer leur chemin".
Depuis le 17 mai dernier, le pays connaît une série d'évasions des prisons dans différentes villes qui a déversé dans la nature plusieurs détenus et prisonniers "dangereux".
Barick Bwematelwa
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