Torture-t-on dans les prisons en RDC?

L’ONG britannique Freedom From Torture affirme, dossiers médicaux à l’appui, avoir relevé 64 cas de torture (49 femmes et 5 mineurs) entre 2013 et 2018, parmi les activistes et les militants de l’opposition de RDC qui ont fui en Grande-Bretagne.
Dans un rapport de 99 pages intitulé « Un instrument pour réduire au silence », elle évoque des passages à tabac, chocs électriques, brûlures, asphyxies.
Les congolais justifient leur exil
« On ne torture pas dans les prisons en RDC », réplique le ministre congolais en charge de la Justice et Garde des Sceaux qui invite l’ONG, « si elle a des cas documentés, il suffit qu'elle les dénonce auprès de moi. Je vais immédiatement demander une enquête par injonctions adressées aux justices civiles et militaires ».
Selon Alexis Thambwe Mwamba. « la plupart des demandeurs d'asile ont un esprit ingénieux et profitent de la naïveté des fonctionnaires pour raconter n'importe quoi. Les plus malins arrivent même à insérer dans des journaux sérieux (en RDC) de fausses pages dans lesquelles il est écrit que tel parti politique recherche tel militant qui était enlevé par des hommes en armes et qui est porté disparu. Des informations qui n’ont jamais été publiées et qui ne servent que leurs causes, l’obtention du statut d’exilé politique en Grande-Bretagne ».
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