« Le président Tshisekedi n'a pas besoin de 3 noms » pour nommer un premier ministre (Kambila)
« Les 3 noms étaient une pratique à l'époque où le président Joseph Kabila était aux affaires parce qu'il voulait avoir un choix », précise Jean-Pierre Kambila, adjoint au directeur de cabinet du président honoraire Joseph Kabila.
« Si le président actuel souhaitait aussi avoir un choix, il aurait dû poser cette question avant que son délégué n'ait signé l'accord » lui demandant de « nommer diligemment le formateur du gouvernement ».
Jean-Pierre Kambila relève même que la tradition de 3 noms « n'est pas une obligation constitutionnelle », le plus important, selon lui étant que « la Constitution est respectée dans la mesure où c'est le groupe majoritaire au parlement qui propose au président le premier ministre ».
Mais, ajoute-t-il, si le président actuel tient avoir 3 noms, « pour respecter l'esprit de la Constitution, il faut que ces personnalités émanent de la Majorité parlementaire ».