« Les policiers doivent savoir qu’ils sont commis à la sécurité de la population. Et lorsque on les envoie encadrer une manifestation, ils ne doivent pas perdre leur sang froid en ouvrant le feu sur les manifestants. Et ces derniers n’ont pas le droit de frapper les policiers, de tenter de les désarmer. Justice doit être rendue et justice sera rendue. Ce procès qui aura lieu le 22 novembre prochain sera public » a dit à ROP CONGO FM la ministre des droits humains.

Marie-Ange Mushobekwa invite toutes les organisations qui militent pour défendre les droits de l’homme et qui souhaiteraient y prendre part, à le faire, si elles le désirent.

Le président de l’ONG de défense des droits de l’homme, ASADHO,  tient à rappeler que le droit d’assister à un procès est donné à tout congolais. 

« Ce n’est pas une offre car la loi le dit. Je pense que le travail de la ministre c’est de faire en sorte qu’il n’y ait pas de violations des droits humains. Elle devra beaucoup travailler pour que ce qui est arrivé à l’UNIKIN n’arrive plus. Même si on condamne ces policiers, l’état congolais est en défaillance de payer les dommages et intérêts aux familles des victimes. Si ces familles sont dans le besoin d’un avocat, qu’elles n’hésitent pas à nous contacter »,  a dit à TOP CONGO  FM, Jean- Claude Katende.