Martin Fayulu-Félix Tshisekedi, la Cour Constitutionnelle en audience.

Le prochain président de la république sera investi le 22 janvier prochain mais les avocats de Martin Fayulu entendent bien que leur client soit celui qui soit proclamé vainqueur.
Elle a ainsi porté au contentieux de la Cour Constitutionnelle une demande d’annulation des résultats de l’élection présidentielle du 30 décembre 2018.
Elle demande aussi, notamment,
- Le recomptage des votes
- La rectification des « résultats erronés » et qu’elle proclame Martin Fayulu président élu
Les avocats du candidat Martin Fayulu (photo) agissant au nom de la Dynamique de l’Opposition souhaitent aussi que la cour constitutionnelle déclare que la CENI a violé la constitution en n’organisant pas les élections dans certaines circonscriptions (Beni, Beni bille, Butembo et Yumbi).
Après un long débat entre les avocats de la dynamique de l’opposition et ceux de Félix Tshisekedi, le ministère public a plaidé devant la cour pour l’irrecevabilité de la plainte de Martin Fayulu pour :
- défaut de qualité de celui qui a déposé l’action devant la justice au nom de la Dynamique de l’Opposition.
- Irrecevabilité car mal dirigé, entre demande d’annulation du scrutin et sa prise en compte après le vote dans les circonscriptions de Beni, Butembo et Yumbi.
- Non fondée, « la défense ne soutient aucun élément comme preuve de ses allégations », estime le procureur général pres la Cour Constitutionnelle.
« La Cour Constitutionnelle devrait se déclarer incompétente pour connaître de la présente requête », estime le procureur général.
La Cour rendra son arrêt « dans les délais de la loi (7 jours) », prévient le juge Kilomba, président de la chambre de la Cour Constitutionnelle qui statue sur le dossier.