25 Juin 2019

Les associations n’ont pas pu déposer leur mémo à la justice.

Justice le 21/06/2019 à 11h48

Pourtant annoncées et attendues à l’issue dune marche blanche, autorisée par l’autorité urbaine, les participants à la marche blanche pour la fille de 13 ans violée, n’ont pas pu déposer leur mémo au ministère de la justice.

« Nous avons trouvé porte close, sans aucune explication alors qu’il nous avait été annoncé que nous étions attendus », révèle Anna Mayimona, la présidente de l’UCOFEM, organisatrice de la marche.

Bien que prévenu de notre arrivée, « il nous a été dit que le procureur doit marquer son accord », précise Missy Bangala, qui ajoute que les autorités « nous ont demandé, vu notre nombre important, de désigner quelques personnes pour entrer dans le ministère où il est interdit de manifester ».


Le message des associations

« La présence de toutes ces pères de toutes ces mères, toutes ces sœurs et frères venus soutenir notre jeune demoiselle de 13 ans qui commence à peine sa puberté par un grand bouleversement dans une vie, nous renseigne qu’il y a de l’espoir pour notre pays ou tout ou presque tout, semble ténébreux. Mais ce vent nouveau qui souffle sur cette masse de gens qui se sont réveillés de bon matin pour dire non, c’est le Congo nouveau », déclare Anna Mayimona.

« La présence de chacun crie haut et fort que le viol n’est admis ni dans nos maisons ni dans le quartier ni dans nos villes du Nord du Nord au Sud de lest à l’ouest », déclare Annie Siluvangi, du collectif Justice pour elles.

Qui tient à ce que « justice soit rendue à notre petite princesse. Toutes ces femmes meurtries sans oublier les hommes qui les soutiennent, crient que dorénavant en RDC, chacun dise à son voisin ne touche pas à ma fille, à ma sœur, à ma mère ».


Par Christian Lusakueno
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