Les violeurs d’une fille de 13 ans, tous mineurs, face au tribunal, ce mardi a 9h.
L' audience qui mettra à la barre les ados violeurs d’une fille de 13 ans, tous élèves du C.S. Révérend Kim, se tiendra ce mardi 18 juin à 9h à la Maison Communale de Kinshasa où sera rendu le verdict.
Horreur en marge de l’école.
C’est devant le Tribunal pour enfants près le Tribunal de Grande Instance/Gombe siégeant dans l’enceinte, qu’ils comparaîtront pour ce viol en bande, 9 personnes, d’une fille de leur école avec circonstances aggravantes vu qu’ils filmaient la scène qu’ils ont posté sur les réseaux sociaux.
Les faits se sont passés le 17 mai, journée fériée, dans un appartement de la commune de la Gombe, n’implique que des élèves de l’école révérend Kim ayant consommé avant et pendant la journée du whisky.
Parmi ces jeunes, des enfants aux patronymes célèbres, « des fils dits de bonnes familles » comparaissant libres, ce qui n’a pas permis de confrontation avec la victime car la plupart, 8/9, n’ont pas répondu à la convocation du tribunal.
Une absence qui a failli créé un grave incident dans la salle entre les deux parties, car pour l’avocat de la victime, il fallait faire usage de l’article 131 alinéa 1 du code portant protection de l’enfant, surtout pour l’un des enfants coaccusé qui, jusqu’au début de l’audience, avait brillé par son absence.
Le ministère public a demandé au Tribunal de recourir au huit-clos vu l’ampleur médiatique suscitée par cette affaire où sont impliqués des mineurs.
L’école Révérend Kim décline toutes responsabilités.
Le préfet de l’école précise que « ce viol ne concerne, ni n’engage l’école par le simple fait qu’il a été commis un jour férié, où les élèves sont censés être sous la protection de leurs parents ».
Le préfet Rolly Mandiangu estime donc que l’école ne peut pas être accusée de toutes les bévues que ses élèves, anciens ou nouveaux, commettent au cours de leurs voyages ou pendant les grandes vacances ou les congés.
« Ne pas passer cette affaire sous silence »
L'ASBL UCOFEM, union des congolaises femmes des médias, demande aux journalistes de venir nombreux assister au procès.
https://mobile.twitter.com/ucofem/status/1140560472841838592
« Afin que la justice soit faite », estime l’association pour qui la justice doit être la même pour tous qui pense que la victime « peut encore relever la tête justice le décide »