"Tout a été fait pour ramener Joseph Kabila à la raison et aux bons sentiments pour vider de façon pacifique la crise qu'il a créée délibérément. Il a tout rejeté, tout saboté et tout défié. Il nous considère comme des naïfs", déplore Christophe Lutundula, cadre du Rassemblement.

Qui souligne que "Joseph Kabila ne respecte ni sa parole, ni ses engagements, ni les lois de la République encore moins les règles du jeu. Donc, il n'est plus, pour nous, un interlocuteur valable".


Transition sans Kabila

Christophe Lutundula reste convaincu que le départ de l'actuel Chef de l'État est la solution à la crise politique actuelle. 

"Il est illusoire d'espérer les élections transparentes, démocratiques et libres avec le president Kabila et la CENI à sa solde. En clair, nous n'avons plus confiance en Kabila. Il n'y a rien attendre de lui".

Invité du magazine FACE À FACE sur TOP CONGO FM, le député Lutundula annonce que le Rassemblement a accepté de rencontrer le président de la Commission de l'Union africaine que "par politesse".

Et que "cela ne veut pas dire que nous avons changé des positions radicales prises vis-à-vis des institutions régionales ou sous-régionales africaines parce qu'elles se livrent à un jeu qui ne permet pas de faire avancer les intérêts du peuple congolais".

Pour le vice-président du G7, "il est clair que nous ne pensons pas que le salut du peuple congolais viendra de ces institutions". 


Après le 31 décembre 2017

Christophe Lutundula refuse de frire qui pourrait assurer la présidence de la république, dans le schéma du rassemblement incluant le départ de l’actuel chef de l’état après le 31 décembre 2017.

Il annonce cependant toujours demander l'application de l'accord du 31 décembre qui correspond, pour le G7, « à la publication du calendrier électoral, la redynamisation de la CENI, la decrispation politique, pas de révision constitutionnelle et pas de 3ème mandat pour Joseph Kabila ».


Barick Bwematelwa