Selon Sabiti Ndiya Modja,, le chef de la cité d’Eringeti, ces meurtres sont à l’origine des déplacements massifs de la population de Manzati.

"La route d’Eringeti-Kainama risque de se bloquer comme l’axe Mbau- Kamango. Et nous demandons que l’on puisse lancer les opérations vers ce tronçon. Parce que jusqu’ici rien a été fait", a dit, à TOP CONGO FM, Bienfait Baraka, président de la Société civile de Kainama. 

"Ttoutes les attaques ne sont pas toujours revendiquées".

Sensibilisation, désarmement, démobilisation et réinsertion communautaire

50 000 combattants des groupes armés devront quitter la forêt d'ici juin 2023 "pour rejoindre la voie de la raison". 

C'est la perspective que s'est fixée le Comité interprovincial du Nord et du Sud-Kivu d'appui à ce processus. Ce comité s'est réuni mercredi à Bukavu (Sud-Kivu) en présence des gouverneurs des 2 provinces sœurs. Objectif: préparer les actions à mener au cours de cette année 2020. 

"Nous devrions tracer d’abord la politique générale et la condition sur le désarmement démobilisation et réinsertion. Il était  aussi question de choisir quelques projets pilotes qui ne vise qu’une seule chose sensibiliser les combattants, les amener à abandonner ce chemin et à revenir dans la vie civile.  Et Au regard de l’insécurité qui sévit dans le nord et sud-Kivu, il est question pour nous de mettre en place un mécanisme pour assurer la réinsertion dans les communautés", estime Carly Nzanzu, le gouverneur du Nord-Kivu.

"Si nous sommes à Bukavu, c’est pour dire à la population de deux provinces, qu’il est possible de faire la paix, nous avons une histoire commune, des défis communs. Et nous voudrions saisir l’occasion pour appeler nos frères à se désolidariser des groupes armés. Nous les appelons à regarder l’avenir", dit aussi à TOP CONGO FM, Théo Kasi Ngwabije, le gouverneur du Sud-Kivu.