Les pourparlers de Naïrobi sérieusement perturbés, après le repérage d'une infiltration (Présidence)

''Au moment où les échanges étaient dans le vif du sujet, la délégation présidentielle conduite par le mandataire spécial du Chef de l'État Serge Tshibangu a pensé qu'il fallait voir clair sur les participants. Il nous a été donné de constater quelques personnes sans mandat qui se sont enregistrées comme déléguées", explique, sur TOP CONGO FM, l'adjoint au directeur de la cellule de communication de la présidence de la République.
"Un nettoyage des listes s'imposait afin de débusquer ces personnes", dit encore Giscard Kusema, qui évoque également un aspect technique du contrôle où "il a été aussi constaté que le dispositif de traduction, vidéo projection et autres matériels de prise de son proviennent d'un pays voisin non concerné par ce processus. Cela s'apparente donc à une infiltration".
Pour l'instant, poursuit Giscard Kusema, "le mandataire spécial a exigé et obtenu le changement de ces kits qui portaient visiblement des indicatifs d'un pays voisin", le Rwanda.
Poursuite des travaux
Il rassure cependant que pour le reste, "les travaux se déroulent normalement et dans une ambiance détendue. À ce stade les discussions s'articulent sur le mécanisme PDDR-CS. La coordination nationale de ce programme s'emploie à expliquer la manière dont elle va s'y prendre pour la réinsertion sociale de ces groupes armés".
Au sujet du Programme de démobilisation, désarmement, réinsertion communautaire et social (PDDR-CS) qui facilite l'insertion de ces seigneurs de guerre dans la société, il explique que ''les groupes s'accordent sur le message qui a été donné en début même de ces travaux pour dire que la finalité c'est de s'inscrire dans le programme PDDR-CS voilà pourquoi chacun se présente avec un mémorandum. C'est au niveau de la facilitation qu'on est en train de faire la compilation de ces mémorandums".
Dieumerci Lusakumunu