« L'Etat et ses biens sont désormais sous contrôle » (Al Kitenge)

''L'évolution fondamentale (3 ans après la passation pacifique du pouvoir au sommet de l'État) est qu'on a recréé la force de contrôle de l'État et de ses biens. Je parle notamment de l'Inspection générale des finances (IGF), de la Cour des comptes et éventuellement des autres organes de contrôle qui reprennent du poil de la bête. Ça sous-entend que la République sera enfin respectée'', analyse, sur TOP CONGO FM, Al Kitenge.
''Dans le secteur minier, les hommes politiques se sont, pendant très longtemps, fourvoyés à s'octroyer des avantages complètement indus, aussi bien dans le secteur minier que dans le secteur pétrolier. Donc, nous n'avions pas les ressources naturelles de l'État au service du peuple mais au service des individus", estime l'analyste économique.
"Ces deux choses ont véritablement changées. Il est très important que les hommes politiques se rendent compte que certaines choses n'ont absolument rien de politique, elles sont simplement techniques et il faut le concéder''.
Depuis septembre 2021, les réserves de change à la banque centrale ont atteint le chiffre record de 3,3 milliards de dollars, jamais atteint par la RDC, alors qu'elles en étaient juste à 33,75 millions en janvier 2019. Et on met également au crédit du pouvoir en place la reprise des bons rapports rapport avec le fond monétaire international.
Mais en dépit de ces indicateurs positifs, Al Kitenge souligne que ''si on considère ces indicateurs comme des indicateurs de performance, on peut dire quand même qu'on a évolué dessus. Mais en tant qu'économiste, j'estime que les réserves de change ne valent que notre capacité d'importer. Je serai plus heureux de me rendre compte que le PIB par tête d'habitant, c'est-à-dire la quantité de richesse produite, au sein du pays a évolué''.
Il estime donc que ''le PIB actuel de cinq cents dollars par tête d'habitants est tout simplement une paresse collective. La reprise des rapports avec le FMI est une très bonne chose mais ça montre aussi que nous n'avons pas été capable de générer en interne des solutions durables''.
Félix Tshisekedi a officiellement prêté serment le jeudi 24 janvier 2019 devant la Cour constitutionnelle. Il est devenu après cet exercice constitutionnel le 5ème président de la République démocratique du Congo en remplacement de Joseph Kabila. C'était également une première depuis l'indépendance qu'on a assisté à une alternance démocratique et pacifique au sommet de l'État.
Dieumerci Lusakumunu
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