"Nous avons déjà un accord de principe, ce bloc 14 sera exploité, normalement par Chevron. On devait déjà chuter au mois de janvier prochain, mais ça sera finalement le 2 février", declare Didier Budimbu.

En réalité, "ce bloc que nous devons exploiter est de 300 000 barils/jour. Si cela s'avère vrai, l'avantage est que nous allons nous baser sur la législation Angolaise qui n'octoie que 30% à l'opérateur. Les 70% restant seront partagés à part égale par l'Angola et la RDC, d'après les accords, c'est ainsi que le Congo pourra se retrouver avec 105 000 barils/jour", explique-t-il. 

Réalisme

Au sujet de l'exploitation, tant décriée du pétrole Congolais par l'Angola, le Ministre des hydrocarbures indique c'est le sujet est transversal, plusieurs autres départements entrent en compte. Voilà pourquoi, "j'ai jugé bon, dès mon arrivée, de ne pas mélanger les choses", relate-t-il.

"En tant que ministre des Hydrocarbures, je ne suis pas entré dans ces différends, je me suis plutôt concentré sur la zone d'intérêt commun", pointe le ministre, qui se veut résolument réaliste. 

Et de jurer : "il ne s'agit pas de blocs pétroliers se trouvant du coté RDC. Rien n'a encore été décidé au niveau international. Ce sont donc des blocs qui appartiennent aux 2 nations. Nous parlons de la Zone d'intérêt commun (ZIC)", insiste-t-il. 

Du reste, "à ce que je sache, jusqu'à ce jour, l'Angola n'a jamais rien exploité du Congo", affirme Didier Budimbu avant de reprendre : "je ne dis pas que ce qui a été dit (à ce sujet) est faux, mais je base sur les documents reçus lors de la cérémonie de remise et reprise".

De toute façon,  "pour le moment, l'économie Congolaise, la population a besoin des résultats. Elle a besoin d'un budget conséquent, en tant que ministre des Hydrocarbures, je reste d'abord sur ça", lâche-t-il.