Le gouvernement du Sud-Kivu rejette sa destitution "irrégulière" (Communiqué)
Politique
le 02/12/2021 à 18h49

Infraction de rébellion
"La violation de cette instruction de l'autorité hiérarchique par le président de l'Assemblée provinciale constitue sans nul doute l'infraction de rébellion", relève-t-il.
Par ailleurs, le porte-parole du gouvernement réputé démissionnaire, detailles quelques "irrégularités dont la violation des dispositions de l'article 62 alinéa 01 du règlement intérieur de l'Assemblée provinciale du Sud-Kivu relatif au quorum de décision qui doit nécessairement être de 32 députés".
En effet, explique-t-il, "dans la plénière de ce jour, sur 48 députés que compte l'Assemblée provinciale, 22 députés étaient absents, parmi lesquels, 6 dont les mandats ne sont pas encore validés. De plus, au terme de l'article 58 alinéa 4 dudit règlement, la présence des députés est constatée soit par l'appel nominal, soit par les signatures apposées par chacun d'eux au regard de son nom sur les listes y afférentes au début de la séance et non par procuration comme il en a été le cas dans ces votes".
Et de rappeler : "l'on se souviendra qu'à la séance plénière du 23 novembre 2021, consacrée à la validation du mandat des premiers suppléants, celle-ci avait été suspendue faute de quorum de décision pourtant 27 députés étaient présents".
Le porte-parole tranche net : "au regard de qui précède, le gouvernement provincial du Sud-Kivu refute ce vote qui découle d'une tricherie organisée, lequel ne lui est pas opposable et considère ce gangstérisme politique comme nul et de nul effet".
Enfin, "les responsables de cet acte devront en répondre devant la justice", menace Jérémie Zirumana.
Enfin, "les responsables de cet acte devront en répondre devant la justice", menace Jérémie Zirumana.
Éric Lukoki