30 Novembre 2019

Violences faites à la femme, la Police lance l'opération Basadi IX pour traquer les présumés criminels

Justice le 29/11/2019 à 08h20
Violences faites à la femme, la Police lance l'opération Basadi IX pour traquer les présumés criminels La Police vient de lancer Basadi IX, "une opération qui est menée simultanément à travers tous les pays membres de la [communauté de développement d'Afrique centrale ou, en anglais, Southern african development community, SADC]", explique Jean Baelongandi. Cette initiative a pour but de cibler et d'arrêter les personnes recherchées pour les cas de violences faites aux femmes et aux enfants.

Cette opération, qui s’inscrit dans le cadre de la coopération régionale et sous-régionale, se déroule dans 11 provinces, du 27 au 29 novembre, annonce le commissaire général adjoint en charge de la Police judiciaire.

"À l'instant, toutes les provinces qui sont impliquées sont déjà en train de mener cette opération et nous aurons les résultats, le rapport final, qui vous seront présentés le 06 décembre", promet-il.

L'identification de ces 11 provinces, poursuit Jean Baelongandi, a été faite par rapport "aux effectifs à engager dans cette opération".

"On déclenche Basadi IX dans des provinces où il y a un grand nombre d'escadrons de lutte contre les crimes", souligne-t-il. 

Une ligne verte pour combattre les violences faites à la femme

Lundi, une ONG basée à Kinshasa avait procédé au lancement de la ligne 106, gratuite et disponible à tout moment, destinée à appuyer la lutte contre les violences faites à la femme.

Financé par CORDAID, cette ligne verte devra permettre de dénoncer ces abus à travers l'ensemble du pays et entend "offrir à la victime une prise en charge médicale, psychologique, judiciaire er juridique", avait précisé le Directeur Pays du CORDAID, Sylvain Duhau.

Dans un premier temps, la ligne 106 sera opérationnelle dans 8 divisions provinciales de la santé à savoir Kinshasa, Kongo central, Ituri, Maniema, Tshopo, Kasaï oriental, Nord-Kivu et Sud-Kivu. Le projet prévoit une étroite collaboration avec les services compétents de la Police afin de pour lui permettre d'intervenir pour sécuriser les victimes.

"Il faut en moyenne 72 heures pour assurer le suicide et faire la contre-vérification" des cas de violences qui seront signalés, expliquait Hugo Kabuzio, informaticien en charge du call center de la ligne 106.

Lire aussi:


Alain Tshibanda 
Dans la même rubrique
  • Violences sexuelles en Centrafrique, l’expertise du Dr Denis Mukwege sollicitée

    le 29/11/2019 à 13h56

  • Démission des juges constitutionnels, les laïcs annoncent un sit-in à Kinshasa du 05 au 07 décembre prochain

    le 28/11/2019 à 11h53

  • Subornation de témoins, la chambre d'appel de la CPI confirme la condamnation de Jean-Pierre Bemba

    le 28/11/2019 à 10h13