8 mois impayés, agents permanents de la CENI en grève
Politique
le 29/11/2019 à 18h11

Qui signale même que "les membres du bureau conduit par le Président auprès de l'institution habilitée à donner l'argent à la CENI, donc le gouvernement, ont fait deux jours de suite au ministère des Finances sans être reçus par le ministre".
Pour l'instant, "la grève est à l'interne. Nous sommes [à la CENI] mais nous ne travaillons pas. D'ici la semaine prochaine, nous allons projeter d'autres actions, c'est-à-dire aller vers ceux qui nous doivent de l'argent. Et la grève doit se généraliser sur toutes les provinces", prévient-il.
Parce que "d'après nos informations, le ministère du Budget a déjà libéré mais le ministère des Finances refuse d'exécuter".
Démarches en cours
"Nous avons fait 2 jours au ministère des Finances pour expliquer cette situation. Nous sommes dans des démarches. Nous avons perdu 2 jours sans être reçus par ce fameux ministre", se désole Jean-Pierre Kalamba.
Le rapporteur de la CENI déplore le fait que "le ministre des Finances nous a fait trimballer mardi et mercredi pour ne pas nous nous recevoir".
"Il n'a même pas tenu compte de notre âge", regrette-t-il encore.
Il rappelle que "cette situation n'est pas nouvelle. En 2006 et 2007, la CENI a eu 8 à 10 mois d'arriérés. Cela arrive toujours après les élections. Moi-même, je ne suis pas payé".
Jean-Pierre Kalamba indique que "la CENI était une structure prise en charge par le PNUD, la MONUSCO, bref la Communauté internationale. Les élections en 2006 étaient financées à 80% par la Communauté internationale. Quand ils sont partis, les Congolais sont restés avec leurs 20% comme si c'était une situation normale. Cette fois-ci, c'est pire parce que 100% des élections étaient financés par le gouvernement".
Il rappelle que "cette situation n'est pas nouvelle. En 2006 et 2007, la CENI a eu 8 à 10 mois d'arriérés. Cela arrive toujours après les élections. Moi-même, je ne suis pas payé".
Jean-Pierre Kalamba indique que "la CENI était une structure prise en charge par le PNUD, la MONUSCO, bref la Communauté internationale. Les élections en 2006 étaient financées à 80% par la Communauté internationale. Quand ils sont partis, les Congolais sont restés avec leurs 20% comme si c'était une situation normale. Cette fois-ci, c'est pire parce que 100% des élections étaient financés par le gouvernement".
Dans la même rubrique