Validation du 4eme plan stratégique de la riposte contre Ebola à Goma
Ebola
le 01/11/2019 à 12h44
Le plan stratégique N°4 de la riposte contre la maladie à virus Ebola (MVE) a été validé, jeudi à Goma (Nord-Kivu), à l'issue d'un atelier organisé par le ministère de la santé avec l'appui des partenaires techniques et financiers dont l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Banque mondiale.
Ces journées de réflexion ont connu la participation du coordonnateur des Nations unies pour la riposte d'urgence contre Ebola, David Gressly, du secrétaire technique du comité multisectoriel à la riposte, le Dr Jean-Jacques Muyembe, des autorités politiques venus du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l'Ituri ainsi que des experts nationaux et internationaux.
Pour le ministre de la santé publique, Dr Eteni Longondo, ce plan stratégique adopté prend en compte les actions à mener après Ebola.
« Nous sommes vers la fin de l’épidémie. Nous devons maintenant penser à l’après épidémie. Il faudra maintenant faire en sorte que nos centres de santé et nos agents soient renforcés en termes de capacités. C’était un des points sur lesquels nous avons réfléchi et c’était pour moi, le point le plus important », explique-t-il.
Lutter contre Ébola et l’impunité
Dr Eteni Longondo a, par ailleurs, appelé à la cessation du « commerce » autour d’Ebola et prévenu sur l’usage des fonds alloués à la riposte, surtout en cette période où la maladie est en train d'être maîtrisée.
« L’argent devrait aller chez les bénéficiaires et bénéficier à la lutte que nous sommes en train de mener. Nous n’avons besoin qu'il puisse avoir des gens qui soutirent cet argent à travers le gonflement des listes de paie », a-t-il souligné.
« Nous serons regardant par rapport à ça. Le temps de l’impunité est révolu. Maintenant, c’est un nouveau système avec un nouveau gouvernement qui sera regardant par rapport aux gens qui vont perpétuer des anti-valeurs pour faire souffrir les autres », promet Dr Eteni Longondo.
Le ministre de la santé a annoncé la signature imminente d’un arrêté sur le barème de la prime des prestataires et les fonctions utilisées dans la riposte. Cet atelier de Goma a notamment recommandé l’élaboration d’un plan de communication adapté que doit fournir le secrétariat technique, afin de favoriser l’implémentation du deuxième vaccin.
L’introduction de cette molécule, fabriquée par Janssen Pharmaceutical Companies of Johnson & Johnson, doit intervenir en principe au courant de ce mois de novembre. D’après Médecins sans frontières (MSF), son administration a pour but, dans le cadre d’essai clinique, de lutter contre l’épidémie et de renforcer la préparation pour les flambées d’Ebola dans l’avenir.
Ces journées de réflexion ont connu la participation du coordonnateur des Nations unies pour la riposte d'urgence contre Ebola, David Gressly, du secrétaire technique du comité multisectoriel à la riposte, le Dr Jean-Jacques Muyembe, des autorités politiques venus du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l'Ituri ainsi que des experts nationaux et internationaux.
Pour le ministre de la santé publique, Dr Eteni Longondo, ce plan stratégique adopté prend en compte les actions à mener après Ebola.
« Nous sommes vers la fin de l’épidémie. Nous devons maintenant penser à l’après épidémie. Il faudra maintenant faire en sorte que nos centres de santé et nos agents soient renforcés en termes de capacités. C’était un des points sur lesquels nous avons réfléchi et c’était pour moi, le point le plus important », explique-t-il.
Lutter contre Ébola et l’impunité
Dr Eteni Longondo a, par ailleurs, appelé à la cessation du « commerce » autour d’Ebola et prévenu sur l’usage des fonds alloués à la riposte, surtout en cette période où la maladie est en train d'être maîtrisée.
« L’argent devrait aller chez les bénéficiaires et bénéficier à la lutte que nous sommes en train de mener. Nous n’avons besoin qu'il puisse avoir des gens qui soutirent cet argent à travers le gonflement des listes de paie », a-t-il souligné.
« Nous serons regardant par rapport à ça. Le temps de l’impunité est révolu. Maintenant, c’est un nouveau système avec un nouveau gouvernement qui sera regardant par rapport aux gens qui vont perpétuer des anti-valeurs pour faire souffrir les autres », promet Dr Eteni Longondo.
Le ministre de la santé a annoncé la signature imminente d’un arrêté sur le barème de la prime des prestataires et les fonctions utilisées dans la riposte. Cet atelier de Goma a notamment recommandé l’élaboration d’un plan de communication adapté que doit fournir le secrétariat technique, afin de favoriser l’implémentation du deuxième vaccin.
L’introduction de cette molécule, fabriquée par Janssen Pharmaceutical Companies of Johnson & Johnson, doit intervenir en principe au courant de ce mois de novembre. D’après Médecins sans frontières (MSF), son administration a pour but, dans le cadre d’essai clinique, de lutter contre l’épidémie et de renforcer la préparation pour les flambées d’Ebola dans l’avenir.
Près de 500 000 doses du vaccin seront fournies par cette firme et proposées aux personnes vivant dans les communautés à proximité des zones touchées par l’épidémie.
Ce sont le ministère de la santé publique, l’Institut national de recherches biologiques (INRB) et les partenaires du consortium qui détermineront ces populations considérées à risque du virus d’Ebola, en tenant compte des dernières données épidémiologiques sur la propagation de la maladie ainsi que des questions de logistique et de sécurité.
Selon l’OMS, la tendance baissière de l’épidémie, qui sévit dans l’Est du pays, se poursuit avec une létalité qui se situe désormais à 67%. Le nombre de cas a fortement chuté au cours des cinq dernières semaines.
Ce sont le ministère de la santé publique, l’Institut national de recherches biologiques (INRB) et les partenaires du consortium qui détermineront ces populations considérées à risque du virus d’Ebola, en tenant compte des dernières données épidémiologiques sur la propagation de la maladie ainsi que des questions de logistique et de sécurité.
Selon l’OMS, la tendance baissière de l’épidémie, qui sévit dans l’Est du pays, se poursuit avec une létalité qui se situe désormais à 67%. Le nombre de cas a fortement chuté au cours des cinq dernières semaines.
D’après le dernier bulletin épidémiologique, au 31 octobre dernier, renseigne que depuis le début de l’épidémie, le cumul des cas est de 3 272, dont 3 155 confirmés et 117 probables. Au total, il y a eu 2 183 décès (2 066 confirmés et 117 probables) et 1 052 personnes guéries.
503 cas suspects sont en cours d’investigation, 3 nouveaux cas ont été confirmés en Ituri à Mandima, 1 nouveau décès est confirmé au CTE en Ituri à Mambasa.
4 personnes guéries sont sorties des CTE au Nord-Kivu, dont 3 à Mabalako et 1 à Beni. Aucun agent de santé ne figure parmi les nouveaux cas confirmés. Le cumul des cas confirmés/probables parmi les agents de santé est de 161 (5 % de l’ensemble des cas confirmés/probables), dont 41 décès. Les autorités sanitaires annoncent la poursuite de recherche de la patiente confirmée le 23 octobre 2019 à Mandima en Ituri et en fuite dans la communauté.
Eric Lukoki
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