19 Octobre 2019

Une marche de soutien à la gratuité de l'enseignement de base annoncée pour le samedi 09 novembre à Kinshasa

Enseignement le 15/10/2019 à 15h23
La Coordination nationale de la Nouvelle société civile congolaise (NSCC) et ses alliés, dont YMAE, ont levé l'option d'organiser une marche de soutien le samedi 09 novembre 2019 à 10 h 00'. Elle partira du boulevard triomphal, précisément en face du Palais du peuple, le point de chute étant le cabinet du ministre en charge de l'enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) à qui la NSCC et ses alliés entendent remettre un mémorandum.

Le vendredi dernier, le gouverneur de la ville de Kinshasa a été saisi par la NSCC, par correspondance dont copie réservée au chef de l'État, de son intention d'organiser cette activité. 

La NSCC et ses partenaires appellent à l'adhésion des parents, des syndicats, des enseignants, des chefs d'établissements, des gestionnaires des écoles publiques, des mouvements citoyens, des églises, des ONGs des droits de l'homme, des jeunes, des femmes, des élèves, étudiants afin d'inviter le gouvernement central "à mobiliser plus des ressources ainsi que les mesures d'encadrement pour permettre aux enfants et aux enseignants de jouir de ce droit constitutionnel non négociable".

Sans sombrer dans l'autosatisfaction, précise Jonas Tshiombela, la NSCC se félicite de cette décision courageuse du Président  de la République, qui a pris l'option de rendre effective la gratuité de l'enseignement de base.

"Cette mesure vient soulager un tant soit peu le poids de prise en charge des enseignants par les parents d'élèves congolais, alors que cela était de la responsabilité de l'État"
, indique Jonas Tshiombela.

"Tous vêtus en blanc, levons-nous et marchons le samedi 9 novembre 2019 à 10 h 00' pour soutenir l'effectivité de cette gratuité"
, tranche la NSCC.

Mouvements de grève déclenchés en provinces: réajuster le salaire partout...

"Nous sommes au courant de ce qui se passe avec les enseignants au Nord-Kivu, au Sud-Kivu. Cest pourquoi nous ne pouvons sombrer dans l'autosatisfaction. Il faut qu'on prenne des mesures d'accompagnement notamment en rendant un salaire juste. Ça nous préoccupe et nous estimons que le gouvernement doit veiller à l'équité des salaires entre les enseignants de Kinshasa et ceux de linterieur du pays", reagit Jonas Tshiombela suite aux différents mouvements de grève déclenchés en province.

Lundi dernier, des enseignants de Goma et de Mbanza-Ngungu avaient marché pour dénoncer la discrimination salariale dont ils disent être victimes. Les manifestants avaient également réclamé la régularisation de la situation de leurs collègues non payés et les nouvelles unités.

Alain Tshibanda 
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