À 6h30 ce jeudi matin, des affrontements ont commencé dans la ville de Beni, où un groupe, de présumés mai-mai, a attaqué une position des FARDC à Kalaou à 12 kilomètres de Ben pendant qu'un autre groupe prenait d’assaut la ville de Beni.

Dans ces affrontements, une bombe est tombée sur un centre de l'examen d'État.

"Il y a eu des blessés, 6 personnes touchées par ces éclats", témoigne un rescapé, surveillant du centre des épreuves scolaires.

Le bilan provisoire de ces 2 attaques est de 13 assaillants tués, plusieurs blessés dont 2 civils et un milicien capturé.

"Il y a un nouveau phénomène qui cherche à élire domicile au niveau de la ville de Beni. C'est le phénomène groupe armé Maï-Maï", déplore, à TOP CONGO FM, Nioni Bwanakawa, maire de la ville de Beni.


Une nouvelle rebellion(

Selon Paul Muhindo, c'est une "nouvelle forme de rébellion".

Le député national, élu de la ville de Beni, indique que "depuis 2 mois, nous observons une nouvelle forme d'attaque chez nous. Le mode opératoire prouve que ce n'est pas des Maï-Maï. C'est un autre groupe hétéroclite qui doit être identifié".

Il pense qu'il ne faut pas, lors qu'il y a des attaques, chasser les rebelles seulement de la ville et les laisser dans la forêt.

"Nous devons avoir une défense pro-active".


L'armée a agi "en temps réel"

Pour le sous-lieutenant Jules Ngongo, porte-parole de l'opération Sukola 1, zone Sud, "nous agissons en temps réel pour que le pire n'arrive pas".

D'après lui, "ces inciviques Maï-Maï ont été interceptés".

Pour l'instant, un calme relatif règne dans la ville et la population vit encore dans la psychose.


Barick Bwematelwa