"L'infortuné a été intercepté par deux hommes à moto dont l'un avait tiré sur lui", explique-t-il. 

"En dehors de ses fonctions d'Imam de mosquée, Cheikh Jamal Moussa était aussi président de la Société civile de Matangi Mbau de Beni. Ses déclarations condamnant les atrocités commises par les rebelles seraient, certainement, l'un des mobiles de son assassinat", croit savoir Imam Djuma Twaha.

Par ailleurs, le secrétaire général de la communauté islamique demande aux nouvelles autorités (le gouverneur militaire du Nord-Kivu et son adjoint, notamment) de se pencher, avec attention, sur la question de la sécurité des imams devenus la cible des tueurs dans la région de Beni.

En effet, un autre prédicateur musulman, Cheikh Ali Amin, avait été tué, en début de ce mois de mai,  d'une balle dans la tête, toujours à Beni.