La FEC demande au gouvernement d’alléger la pression fiscale
Économie
le 28/11/2019 à 19h26

"L'annonce du projet de budget 2020, sous examen à l'Assemblée nationale, a suscité plusieurs débats. Sans aller dans la polémique, la FEC attire l'attention sur un certain nombre des sujets", fait observer Albert Yuma.
En examinant ce projet de loi des finances, la FEC déplore le fait qu'il a consacré une procédure qui va "alourdir la pression fiscale, la faisant passer de 9% à 13%".
"Nous ne pensons pas que ça soit la bonne façon de faire", regrette-t-elle en rappelant avoir "eu l'occasion d'exprimer ses préoccupations, à l'occasion notamment du forum sur la fiscalité mais malheureusement elles n'ont pas été suivies".
Élargir l'assiette fiscale et combattre la fraude
Il faut bien élargir l'assiette fiscale et combattre la fraude, reconnaît Albert Yuma.
À ce sujet, "nous saluons la volonté du Premier ministre d'avoir fait de ces deux sujets des priorités de son gouvernement", se réjouit la FEC.
Mais, craint-elle, "cette pression fiscale risque de limiter l'activité économique au pays".
Pour stimuler la création d'entreprises et inciter les investisseurs à venir au pays, estime la fédération, il faut assainir le climat des affaires.
Mais, craint-elle, "cette pression fiscale risque de limiter l'activité économique au pays".
Pour stimuler la création d'entreprises et inciter les investisseurs à venir au pays, estime la fédération, il faut assainir le climat des affaires.
"Nous saluons l'action menée par le Président de la République, qui est à la recherche des investisseurs pour le pays mais il ne faut pas décourager les bonnes volontés qui existent déjà sur place ou celle qui veulent venir", soutient Albert Yuma.
Il souligne le fait que la FEC reste disponible pour accompagner le chef de l'État et le gouvernement pour relever les défis du redressement du pays. Cette disponibilité, explique Albert Yuma, "a été traduite, il y a quelques mois, par la transmission d'un mémo sur quelques préoccupations exprimées par les opérateurs aussi bien du secteur public que privé".
Il souligne le fait que la FEC reste disponible pour accompagner le chef de l'État et le gouvernement pour relever les défis du redressement du pays. Cette disponibilité, explique Albert Yuma, "a été traduite, il y a quelques mois, par la transmission d'un mémo sur quelques préoccupations exprimées par les opérateurs aussi bien du secteur public que privé".
Préoccupations de la FEC
Il s'agit particulièrement de la la fiche électronique des renseignements à l'importation ou à l'exportation ainsi que de l'attestation de destination, exigée dans les échanges avec les pays voisins. À ce sujet, les opérateurs économiques disent ne pas comprendre pourquoi celle-ci est exigée.
"Je vais saisir le directeur général de l'OGEFREM" à toutes fins utiles, prévient Albert Yuma.
S'agissant de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), la FEC évoque quelques difficultés, notamment "le cas du paramétrage du SMIG dans le secteur agro-industriel".
S'agissant de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), la FEC évoque quelques difficultés, notamment "le cas du paramétrage du SMIG dans le secteur agro-industriel".
Au gouvernement, à l'approche des festivités de fin d'année, la FEC note un intérêt particulier dont sont actuellement l'objet les entreprises opérant au pays, "marqué par des pénalités excessives et irrationnelles".
"Ce genre de contrôle constitue un élément chronophage et perturbateur", note Albert Yuma.
"La demande de la communauté des affaires est claire. La FEC appelle le gouvernement à accorder aux entreprises un moratoire afin que le pays soit approvisionné en denrées alimentaires", exhorte-t-il.
Alain Tshibanda
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