La démocratie congolaise est "à un tournant".
International
le 21/04/2016 à 13h19

"Il n'est pas cohérent d'accuser le gouvernement de n'avoir pas appuyé la CENI pour la tenue des élections", indique notamment Francois Nkuna Balumuene qui relève qu'a plusieurs reprises la collision électorale congolaise a publié un calendrier électoral.
"En février 2015, la CENI avait publié un calendrier et effectué des opérations devant permettre l'organisation de 7 scrutins dont la présidentielle. La mise en oeuvre de ces opérations dépendait fortement de l'arsenal juridique à mettre en place et du budget à disponibiliser".
Pour mieux préparer le processus électoral, le président Kabila a demandé, en mai 2015, à la classe politique et à la société civile de participer à un dialogue en vue de trouver un consensus pour un processus électoral apaisé.
Il a depuis initié des consultations avant de lancer le dialogue, "il a invité les Nations Unies et l'Union Africaine à appuyer cette démarche".
Pour le représentant de la RDC à Washington, "le gouvernement congolais, qui reconnaît sa responsabilité sur la gestion de la république, s'emploie à respecter la Constitution et à assurer que les préparatifs des élections continuent".
Il y a alloué 300 millions de dollars "mais il y a des options qui devront être levées au cours du dialogue".
Aux yeux de l'ambassadeur Balumuene, "les priorités du gouvernement ont toujours été de faire progresser la stabilité, la sécurité, la croissance économique et la gouvernance démocratique. Des grands progrès ont été enregistré pour un pays sortant d'un conflit civil".
L'article de l'ambassadeur congolais fait suite à de nombreux communiqués de parlementaires américains qui accusaient les autorités de la RDC de ne pas faire le nécessaire pour la tenue des élections dans les délais constitutionnels.