"Je vais entrer en possession de mes immeubles plus de 20 ans après" (Gabriel Mokia)
Justice
le 22/10/2019 à 18h19
"Le ministre des affaires foncières a annulé les certificats de tous ces mauvais acheteurs. Je vais entrer en possession de mes immeubles une vingtaine d'années après. Il a menacé le conservateur. Il m'a réhabilité. On est en train de préparer les titres en mon nom. Ngoy Kasandji sera déguerpi", jubile, sur TOP CONGO FM, Gabriel Mokia.
Qui rappelle que "j'ai acheté ces maisons en 1996 au Tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe à la vente publique. En 1999, les ministres qui sont venus de la rébellion me les ont arrachées. En 2002, c'est un arrêt de la Cour d'appel de Kinshasa/Gombe qui a définitivement confirmé cette décision, mais nous sommes allés en cassation".
Gabriel Mokia signale qu'à partir de 2003, "une fois que je vais pour voir le dossier, je suis arrêté pour offense au chef d'État. J'ai été arrêté 6 fois. En 2018, la Cour de cassation a cassé l'arrêt de la Cour d'appel. Nous sommes retournés au Tribunal de Kinshasa/Gombe où nous avons acheté les maisons".
Curieusement, "arrivé sur place, j'ai trouvé notamment Ngoy Kasandji qui s'est érigé en barrière disant que lui aussi a acheté cette maison. J'ai entrepris des démarches partout mais en vain. Il fallait que le changement intervienne".
Maisons restituées déjà par Joseph Kabila
Contrairement à ce que raconte Alphonse Ngoy Kasandji, "c'est Joseph Kabila qui m'a restitué ces maisons. C'était lors de l'inauguration du Mont-Ngaliema", explique Gabriel Mokia.
Qui s'interroge: "comment Ngoy Kasandji veut mourir avec le nom de Félix Tshisekedi dans sa bouche? Félix Tshisekedi, le Président élu, n'a posé aucun acte. Pourquoi il s'attaque au fils du Vieux?".
Décision politique, pas judiciaire
Alphonse Ngoy Kasandji reste convaincu que "Gabriel Mokia a manigancé pour obtenir politiquement les biens qui ne lui appartiennent pas. Il a derrière lui les dirigeants qui sont avides d'argent et champions en rétrocommission. Chaque villa coûte 8 millions de dollars. Ils attendent des dividendes importantes derrière cette affaire illégale".
Sur TOP CONGO FM, il indique "donc qu'il n'y a aucune décision de justice qui confie à Mokia ces biens, c'est plutôt une décision politique du ministre des affaires foncières qui a instruit au conservateur de procéder à l'annulation de nos titres au détriment des décisions judiciaires".
Propriétaire depuis plus de 6 ans
De son côté, Ngoy Kasandji rappelle avoir "acheté cette villa depuis 2013 auprès d'un sujet juif qui l'avait aussi acquise depuis 1998. Son titre, qui avait plus de 10 ans, n'était jamais attaqué".
Il se dit donc "surpris qu'en 2018 de voir un avis à déguerpir comportant un numéro cadastral qui n'était pas le mien. Nous sommes allés en opposition. Au fond du dossier, on a découvert que c'est un Monsieur qui voulait tout simplement escroquer parce qu'il prétendait avoir gagné".
Alphonse Ngoy Kasandji révèle également "qu'en 1998, la Cour d'appel avait cassé la décision du Tribunal de grande instance et avait retourné les biens à l'Union zaïroise des banques à qui ils appartenaient".
La décision du Tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe étant annulée, "et comme l'État congolais était actionnaire majoritaire à l'Union des banques et que cette dernière était en faillite, les biens sont retournés à l'Etat congolais. En 1998, les tierces les ont achetés auprès de l'État congolais et ont obtenu le certificat d'enregistrement que Gabriel Mokia n'avait jamais attaqué".
Pour Alphonse Ngoy Kasandji, il est donc clair "qu'il y a une sorte de règlement des comptes dans ce dossier parce que je partage des opinions contraires à ceux qui dirigent aujourd'hui".
Qui rappelle que "j'ai acheté ces maisons en 1996 au Tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe à la vente publique. En 1999, les ministres qui sont venus de la rébellion me les ont arrachées. En 2002, c'est un arrêt de la Cour d'appel de Kinshasa/Gombe qui a définitivement confirmé cette décision, mais nous sommes allés en cassation".
Gabriel Mokia signale qu'à partir de 2003, "une fois que je vais pour voir le dossier, je suis arrêté pour offense au chef d'État. J'ai été arrêté 6 fois. En 2018, la Cour de cassation a cassé l'arrêt de la Cour d'appel. Nous sommes retournés au Tribunal de Kinshasa/Gombe où nous avons acheté les maisons".
Curieusement, "arrivé sur place, j'ai trouvé notamment Ngoy Kasandji qui s'est érigé en barrière disant que lui aussi a acheté cette maison. J'ai entrepris des démarches partout mais en vain. Il fallait que le changement intervienne".
Maisons restituées déjà par Joseph Kabila
Contrairement à ce que raconte Alphonse Ngoy Kasandji, "c'est Joseph Kabila qui m'a restitué ces maisons. C'était lors de l'inauguration du Mont-Ngaliema", explique Gabriel Mokia.
Qui s'interroge: "comment Ngoy Kasandji veut mourir avec le nom de Félix Tshisekedi dans sa bouche? Félix Tshisekedi, le Président élu, n'a posé aucun acte. Pourquoi il s'attaque au fils du Vieux?".
Décision politique, pas judiciaire
Alphonse Ngoy Kasandji reste convaincu que "Gabriel Mokia a manigancé pour obtenir politiquement les biens qui ne lui appartiennent pas. Il a derrière lui les dirigeants qui sont avides d'argent et champions en rétrocommission. Chaque villa coûte 8 millions de dollars. Ils attendent des dividendes importantes derrière cette affaire illégale".
Sur TOP CONGO FM, il indique "donc qu'il n'y a aucune décision de justice qui confie à Mokia ces biens, c'est plutôt une décision politique du ministre des affaires foncières qui a instruit au conservateur de procéder à l'annulation de nos titres au détriment des décisions judiciaires".
Propriétaire depuis plus de 6 ans
De son côté, Ngoy Kasandji rappelle avoir "acheté cette villa depuis 2013 auprès d'un sujet juif qui l'avait aussi acquise depuis 1998. Son titre, qui avait plus de 10 ans, n'était jamais attaqué".
Il se dit donc "surpris qu'en 2018 de voir un avis à déguerpir comportant un numéro cadastral qui n'était pas le mien. Nous sommes allés en opposition. Au fond du dossier, on a découvert que c'est un Monsieur qui voulait tout simplement escroquer parce qu'il prétendait avoir gagné".
Alphonse Ngoy Kasandji révèle également "qu'en 1998, la Cour d'appel avait cassé la décision du Tribunal de grande instance et avait retourné les biens à l'Union zaïroise des banques à qui ils appartenaient".
La décision du Tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe étant annulée, "et comme l'État congolais était actionnaire majoritaire à l'Union des banques et que cette dernière était en faillite, les biens sont retournés à l'Etat congolais. En 1998, les tierces les ont achetés auprès de l'État congolais et ont obtenu le certificat d'enregistrement que Gabriel Mokia n'avait jamais attaqué".
Pour Alphonse Ngoy Kasandji, il est donc clair "qu'il y a une sorte de règlement des comptes dans ce dossier parce que je partage des opinions contraires à ceux qui dirigent aujourd'hui".
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