Imams et cheikhs marchent ce vendredi à Kinshasa (Déclaration)
Politique
le 21/10/2019 à 15h50
"Les imams et cheikhs [membres de la Communauté islamique en RDC] organisent, ce vendredi 25 octobre 2019, une marche de protestation contre Cheikh Ali Mwinyi, Monsieur Idriss Katenga et consorts pour exiger l'application sans faille du protocole d'accord dont l'évaluation à mi-parcours était prévue pour le 13 octobre 2019", affirme, dans une déclaration, Cheikh Zahidi Ngongo Amani. Ce protocole d'accord de réconciliation et de gestion consensuelle de la transition de la Comico prévoyait notamment sa restructuration, l'organisation de l'Assemblée générale élective et la gestion collégiale de la transition.
Le coordinateur national de la transition de la Communauté islamique "sollicite l'implication personnelle [du Chef de l'État] pour résoudre, de façon définitive, la crise montée de toute pièce par Cheikh Ali Mwinyi, Monsieur Idriss Katenga et consorts".
Pour lui, ils ont "saboté le protocole d'accord signé entre les institutions de la République et la Communauté islamique en date du 13 juillet 2019".
Il reste donc convaincu qu'il s'agit "des manœuvres dilatoires de nature à remuer le couteau dans la plaie dans l'intention d'obstruer la tenue de l'Assemblée générale qui était prévue au mois de décembre 2019".
Accord d'imposition
"Nous n'avons pas violé le protocole d'accord. Nous nous sommes retirés parce que c'est un accord qui nous a été imposé", affirme Idryss Katenga, secrétaire général de la COMICO.
Sur TOP CONGO FM, il rappelle "qu'en cours de mandat, avant même son expiration, il y a eu un groupe d'individus qui est venu investir les bureaux de la communauté islamique".
Suite à cet incident, "l'approche qui nous a été proposée, c'était la réconciliation. Nous avons tout fait pour les faire partir mais ils ne sont pas partis. On a décidé de rester ensemble".
Bizarrement, "cet accord a légalisé l'occupation du siège de la communauté islamique et viole la loi à tous égards".
Idryss Katenga déplore de voir que cet accord "nous a dépouillés de toutes les prérogatives qui nous ont été confiées par l'Assemblée générale pour les confier aux occupants".
Il précise que ce retrait se justifie par le fait que "nous voulons véritablement organiser l'Assemblée générale avec les seuls membres effectifs et ayant droit. Ça sera une Assemblée générale qui tient compte de nos statuts et de nos lois".
Le coordinateur national de la transition de la Communauté islamique "sollicite l'implication personnelle [du Chef de l'État] pour résoudre, de façon définitive, la crise montée de toute pièce par Cheikh Ali Mwinyi, Monsieur Idriss Katenga et consorts".
Pour lui, ils ont "saboté le protocole d'accord signé entre les institutions de la République et la Communauté islamique en date du 13 juillet 2019".
Il reste donc convaincu qu'il s'agit "des manœuvres dilatoires de nature à remuer le couteau dans la plaie dans l'intention d'obstruer la tenue de l'Assemblée générale qui était prévue au mois de décembre 2019".
Accord d'imposition
"Nous n'avons pas violé le protocole d'accord. Nous nous sommes retirés parce que c'est un accord qui nous a été imposé", affirme Idryss Katenga, secrétaire général de la COMICO.
Sur TOP CONGO FM, il rappelle "qu'en cours de mandat, avant même son expiration, il y a eu un groupe d'individus qui est venu investir les bureaux de la communauté islamique".
Suite à cet incident, "l'approche qui nous a été proposée, c'était la réconciliation. Nous avons tout fait pour les faire partir mais ils ne sont pas partis. On a décidé de rester ensemble".
Bizarrement, "cet accord a légalisé l'occupation du siège de la communauté islamique et viole la loi à tous égards".
Idryss Katenga déplore de voir que cet accord "nous a dépouillés de toutes les prérogatives qui nous ont été confiées par l'Assemblée générale pour les confier aux occupants".
Il précise que ce retrait se justifie par le fait que "nous voulons véritablement organiser l'Assemblée générale avec les seuls membres effectifs et ayant droit. Ça sera une Assemblée générale qui tient compte de nos statuts et de nos lois".