Frais scolaires à Kinshasa, l'arrêté du gouverneur en gestation
Enseignement
le 24/10/2019 à 19h18
Au sujet des mesure d'accompagnement de la gratuité dans les écoles publiques de Kinshasa, les partenaires éducatifs ont échangé ce jeudi avec le ministre provincial près le gouverneur et ministre de l'enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Charles Mbutamuntu qui renseigne que l'arrêté du gouverneur fixant les frais sera publié incessamment pour mettre un terme à toute confusion dans les écoles.
Il était question, au cours de cette 2ème commission urbaine de l’éducation 2019-2020, de se mettre d'accord sur la compréhension de ce concept de la gratuité et ainsi formuler des recommandations qui vont permettre au gouverneur de la ville de signer, dans un bref délai, l'arrêté fixant les frais de scolarité pour les classes non prises en compte par cette disposition constitutionnelle ainsi que les écoles non mécanisées.
"Nous nous sommes retrouvés en commission provinciale de l'éducation. Le souci pour nous était d'adapter l'arrêté du gouverneur aux exigences de la gratuité. Conformément aux orientations contenues dans la note circulaire du ministre d'État en charge de l'EPST, nous nous sommes retrouvés pour que tout le monde puisse avoir la même compréhension de la gratuité et connaître ses mécanismes d'application", précise Charles Mbutamuntu.
Le ministre provincial près le gouverneur et ministre de l'EPST a insisté sur le fait que tous les acteurs du secteur de l'éducation doivent conjuguer des efforts pour la réussite de ce processus.
"Les parents n'ont plus rien à payer comme frais de scolarité dans les écoles publiques. Les écoles doivent restituer l'argent perçu parce que l'amélioration des conditions salariales a concerné tout le monde".
Les sanctions vont continuer.
"Tous les chefs d'établissement qui s'opposent à l'application de la gratuité seront sévèrement sanctionnés".
"Nous avons instruits les gestionnaires. Ils ne doivent pas être complaisants. Tous ceux qui ne veulent pas se conformer aux exigences liées à la gratuité seront suspendus et révoqués si les accusations sont avérées".
Il était question, au cours de cette 2ème commission urbaine de l’éducation 2019-2020, de se mettre d'accord sur la compréhension de ce concept de la gratuité et ainsi formuler des recommandations qui vont permettre au gouverneur de la ville de signer, dans un bref délai, l'arrêté fixant les frais de scolarité pour les classes non prises en compte par cette disposition constitutionnelle ainsi que les écoles non mécanisées.
"Nous nous sommes retrouvés en commission provinciale de l'éducation. Le souci pour nous était d'adapter l'arrêté du gouverneur aux exigences de la gratuité. Conformément aux orientations contenues dans la note circulaire du ministre d'État en charge de l'EPST, nous nous sommes retrouvés pour que tout le monde puisse avoir la même compréhension de la gratuité et connaître ses mécanismes d'application", précise Charles Mbutamuntu.
Le ministre provincial près le gouverneur et ministre de l'EPST a insisté sur le fait que tous les acteurs du secteur de l'éducation doivent conjuguer des efforts pour la réussite de ce processus.
"Les parents n'ont plus rien à payer comme frais de scolarité dans les écoles publiques. Les écoles doivent restituer l'argent perçu parce que l'amélioration des conditions salariales a concerné tout le monde".
Écoles non budgétisées bientôt prises en charge
"À ce jour, il existe encore des écoles publiques non budgétisées c'est-à-dire non prises en charge par le gouvernement. Pour ces écoles-là, tout est mis en oeuvre pour que leur situation soit régularisée".
Exceptionnellement dans ces écoles, il est prévu que les parents continuent de prendre en charge les enseignants. Les services spécialisées travaillent.
"Le ministre national de l'EPST a mené un plaidoyer et le gouvernement central a levé le moratoire sur la mécanisation des écoles".
Il était également question de fixer les frais de fonctionnement. Ces frais ont été sensiblement revu à la baisse. Ils ne concernent que les classes non prises en charge par la gratuité.
"Pour le moment au niveau de l'école primaire, il n'y a aucun frais à payer. Au niveau de la 7ème et 8ème, il y a des faits à payer mais des frais sensiblement revus à la baisse parce que les bureaux gestionnaires n'ont plus de part dans cet argent. Ces frais sont payés au niveau de l'école et gérés dans les écoles".
Les écoles privées, elles, n'ont plus le droit de faire payer les frais de construction.
"Si vous êtes promoteurs, vous devez être en mesure de construire l'école".
"À ce jour, il existe encore des écoles publiques non budgétisées c'est-à-dire non prises en charge par le gouvernement. Pour ces écoles-là, tout est mis en oeuvre pour que leur situation soit régularisée".
Exceptionnellement dans ces écoles, il est prévu que les parents continuent de prendre en charge les enseignants. Les services spécialisées travaillent.
"Le ministre national de l'EPST a mené un plaidoyer et le gouvernement central a levé le moratoire sur la mécanisation des écoles".
Il était également question de fixer les frais de fonctionnement. Ces frais ont été sensiblement revu à la baisse. Ils ne concernent que les classes non prises en charge par la gratuité.
"Pour le moment au niveau de l'école primaire, il n'y a aucun frais à payer. Au niveau de la 7ème et 8ème, il y a des faits à payer mais des frais sensiblement revus à la baisse parce que les bureaux gestionnaires n'ont plus de part dans cet argent. Ces frais sont payés au niveau de l'école et gérés dans les écoles".
Les écoles privées, elles, n'ont plus le droit de faire payer les frais de construction.
"Si vous êtes promoteurs, vous devez être en mesure de construire l'école".
D'après Charles Mbutamuntu, le gouvernement provincial va un tant soit peu apporter son appui aux bureaux gestionnaires.
Les sanctions vont continuer.
"Tous les chefs d'établissement qui s'opposent à l'application de la gratuité seront sévèrement sanctionnés".
"Nous avons instruits les gestionnaires. Ils ne doivent pas être complaisants. Tous ceux qui ne veulent pas se conformer aux exigences liées à la gratuité seront suspendus et révoqués si les accusations sont avérées".
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