Bosco Ntaganda reconnu coupable des crimes de guerre et crimes contre l’humanité en Ituri
International
le 08/07/2019 à 11h57
La Chambre de première instance VI de la Cour pénale internationale (CPI) vient de déclarer coupable des crimes de guerre et crimes contre l'humanité, l’ancien chef de guerre Bosco Ntaganda.
Surnommé "Terminator", Bosco Ntaganda est poursuivi pour avoir recruté des enfants soldats et commandité des meurtres, pillages et viols, commis par ses troupes en 2002 et 2003 en Ituri, dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC).
La CPI avait retenu 13 chefs d’accusation et 5 chefs de crimes contre l’humanité, contre cet ancien chef d’état-major adjoint présumé des Forces patriotiques pour la libération du Congo (FPLC), notamment le meurtre et tentative de meurtre, l'attaque contre des civils, le viol, l'esclavage sexuel de civils, le pillage, le déplacement de civils, l'attaque contre des biens protégés, la destruction de biens appartenant à l’adversaire, l'enrôlement et conscription d’enfants de moins de 15 ans et utilisation d’enfants de moins de 15 ans pour les faire participer activement à des hostilités.
Le procès s’est ouvert le 2 septembre 2015 et les conclusions orales ont été entendues du 28 au 30 août 2018.
Au total, 2 123 victimes ont été entendues au cours du procès.
La Chambre de première instance a rendu 257 décisions orales et 347 décisions écrites. Le dossier complet de l'affaire, qui contient les écritures des parties et des participants ainsi que les décisions de la Chambre, compte à ce jour plus de 2 300 documents.
Daco Tambikila
Surnommé "Terminator", Bosco Ntaganda est poursuivi pour avoir recruté des enfants soldats et commandité des meurtres, pillages et viols, commis par ses troupes en 2002 et 2003 en Ituri, dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC).
La CPI avait retenu 13 chefs d’accusation et 5 chefs de crimes contre l’humanité, contre cet ancien chef d’état-major adjoint présumé des Forces patriotiques pour la libération du Congo (FPLC), notamment le meurtre et tentative de meurtre, l'attaque contre des civils, le viol, l'esclavage sexuel de civils, le pillage, le déplacement de civils, l'attaque contre des biens protégés, la destruction de biens appartenant à l’adversaire, l'enrôlement et conscription d’enfants de moins de 15 ans et utilisation d’enfants de moins de 15 ans pour les faire participer activement à des hostilités.
Le procès s’est ouvert le 2 septembre 2015 et les conclusions orales ont été entendues du 28 au 30 août 2018.
Au total, 2 123 victimes ont été entendues au cours du procès.
La Chambre de première instance a rendu 257 décisions orales et 347 décisions écrites. Le dossier complet de l'affaire, qui contient les écritures des parties et des participants ainsi que les décisions de la Chambre, compte à ce jour plus de 2 300 documents.
Daco Tambikila