Beni reste toujours l’épicentre de l’épidémie d’Ebola (OMS)
Santé
le 27/07/2019 à 10h45
"Beni reste l’épicentre de l’épidémie", a déclaré Dr Michael Ryan, directeur exécutif chargé du Programme OMS de gestion des situations d’urgence sanitaire, lors d’un point de presse, le vendredi 26 juillet dernier à Genève.
L’Agence onusienne s’est particulièrement inquiétée de la situation dans la zone de santé de Beni, où a été comptabilisés plus de la moitié des nouveaux cas signalés au cours des trois dernières semaines, ainsi que pour un certain nombre de cas et de contacts ayant voyagé dans d’autres zones de santé.
L’OMS continue donc d’observer "une transmission locale soutenue et un nombre élevé de cas".
Dans la période de 21 jours (du 3 au 23 juillet 2019), 242 cas confirmés ont été signalés, dont la majorité provenaient des zones de santé de Beni (53%).
"Il s’agit de la deuxième vague de l’épidémie dans la zone sanitaire de Beni", précise l’OMS, rappelant qu’elle est plus importante en nombre de cas et dure plus longtemps que la première.
De plus, de nouveaux agents de santé et des infections nosocomiales continuent d’être signales à Beni et dans d’autres zones de santé touchées, malgré les efforts considérables déployés par de nombreux organismes pour prévenir et combattre les infections au cours de la dernière vague de l’épidémie. Un total de 141 (5% du total des cas) a été rapporté à ce jour.
Au total, 2 612 cas ont été signalés (2518 cas confirmés et 94 cas probables) à la date 23 juillet 2019, dont 1 756 personnes sont décédées.
Le responsable de l’OMS décrit une situation délicate, rendue plus compliquée encore par l’insécurité et parfois la résistance des communautés locales.
Entre le 3 et le 23 juillet 2019, 64 zones de santé sur 18 ont signalé, sur une période de trois semaines, de nouveaux cas, soit 10% des 664 zones de santé des provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.
Daco Tambikila
L’Agence onusienne s’est particulièrement inquiétée de la situation dans la zone de santé de Beni, où a été comptabilisés plus de la moitié des nouveaux cas signalés au cours des trois dernières semaines, ainsi que pour un certain nombre de cas et de contacts ayant voyagé dans d’autres zones de santé.
L’OMS continue donc d’observer "une transmission locale soutenue et un nombre élevé de cas".
Dans la période de 21 jours (du 3 au 23 juillet 2019), 242 cas confirmés ont été signalés, dont la majorité provenaient des zones de santé de Beni (53%).
"Il s’agit de la deuxième vague de l’épidémie dans la zone sanitaire de Beni", précise l’OMS, rappelant qu’elle est plus importante en nombre de cas et dure plus longtemps que la première.
De plus, de nouveaux agents de santé et des infections nosocomiales continuent d’être signales à Beni et dans d’autres zones de santé touchées, malgré les efforts considérables déployés par de nombreux organismes pour prévenir et combattre les infections au cours de la dernière vague de l’épidémie. Un total de 141 (5% du total des cas) a été rapporté à ce jour.
Au total, 2 612 cas ont été signalés (2518 cas confirmés et 94 cas probables) à la date 23 juillet 2019, dont 1 756 personnes sont décédées.
Le responsable de l’OMS décrit une situation délicate, rendue plus compliquée encore par l’insécurité et parfois la résistance des communautés locales.
Entre le 3 et le 23 juillet 2019, 64 zones de santé sur 18 ont signalé, sur une période de trois semaines, de nouveaux cas, soit 10% des 664 zones de santé des provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.
Daco Tambikila
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