L'AFDC-A revendique son quota au sein du gouvernement Ilunga
Politique
le 03/08/2019 à 00h15
Dans une correspondance du 30 juillet et dont une copie est adressée à l'autorité morale du Front commun pour le Congo (FCC), Joseph Kabila, le professeur Modeste Bahati en appelle au "sens élevé de responsabilité et d'équité" du premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba, "pour la constitution d'une équipe gouvernementale harmonieuse et inclusive pour le bien" de la RDC.
Le sénateur exclu du FCC, et candidat malheureux à l'élection de la présidence du bureau du Sénat, annexe à sa lettre "la déclaration et la décision de la Conference des chefs des partis et personnalités membres, élargie aux députés et sénateurs qui composent la grande majorité du regroupement AFDC-A".
"Nous vous prions de bien vouloir dégager le quota revenant au regroupement AFDC-A et qui proportionnellement est constitué de quatre ministères, dont un vice premier ministre, un ministre d'État auxquels s'ajoute un poste de vice-ministre", précise l'ancien ministre de l'économie.
Modeste Bahati Lukwebo souligne que "ce quota est à déduire du quota global du FCC car la répartition initiale des quotas avait aussi tenu compte du poids politique de l'AFDC-A avant l'autonomie de ce dernier au sein de la majorité parlementaire".
Une réclamation que le regroupement justifie par sa participation aux négociations "jusqu'il y a peu ", affirmant en connaître "les tenants et les aboutissants".
Revenant sur ce qu'il a toujours dénoncé être "la tentative de dédoubler" son regroupement, Modeste Bahati indique que "les frondeurs qui ne peuvent nullement engager le regroupement AFDC-A, ne proviennent que de 3 partis politiques sur les 31 qui conférence des présidents".
Pour finir, l'autorité morale de l'AFDC-A estime que "si hier, les personnes qui se sont combattues à l'armé lourde avaient accepté de travailler ensemble, à fortiori celles dont la divergence ne tient qu'à l'approche méthodologique ne devraient pas constituer une entrave au bon fonctionnement des institutions de la République".
Le sénateur exclu du FCC, et candidat malheureux à l'élection de la présidence du bureau du Sénat, annexe à sa lettre "la déclaration et la décision de la Conference des chefs des partis et personnalités membres, élargie aux députés et sénateurs qui composent la grande majorité du regroupement AFDC-A".
"Nous vous prions de bien vouloir dégager le quota revenant au regroupement AFDC-A et qui proportionnellement est constitué de quatre ministères, dont un vice premier ministre, un ministre d'État auxquels s'ajoute un poste de vice-ministre", précise l'ancien ministre de l'économie.
Modeste Bahati Lukwebo souligne que "ce quota est à déduire du quota global du FCC car la répartition initiale des quotas avait aussi tenu compte du poids politique de l'AFDC-A avant l'autonomie de ce dernier au sein de la majorité parlementaire".
Une réclamation que le regroupement justifie par sa participation aux négociations "jusqu'il y a peu ", affirmant en connaître "les tenants et les aboutissants".
Revenant sur ce qu'il a toujours dénoncé être "la tentative de dédoubler" son regroupement, Modeste Bahati indique que "les frondeurs qui ne peuvent nullement engager le regroupement AFDC-A, ne proviennent que de 3 partis politiques sur les 31 qui conférence des présidents".
Pour finir, l'autorité morale de l'AFDC-A estime que "si hier, les personnes qui se sont combattues à l'armé lourde avaient accepté de travailler ensemble, à fortiori celles dont la divergence ne tient qu'à l'approche méthodologique ne devraient pas constituer une entrave au bon fonctionnement des institutions de la République".
Alain Tshibanda