23 Janvier 2020

Avec Félix Tshisekedi, on a dit pire sans être arrêtés sous Joseph Kabila (Lisanga)

Justice le 18/12/2019 à 19h25
Avec Félix Tshisekedi, on a dit pire sans être arrêtés sous Joseph Kabila (Lisanga) Invité à comparaître à la Cour d'appel de Kinshasa/Gombe pour avoir dit que c'est Martin Fayulu qui a gagné la dernière élection présidentielle, Jean-Pierre Lisanga Bonganga estime que "ça ne sert à rien de m'amener en prison".

Sur TOP CONGO FM, il rappelle que "nous avons mené ce combat de crise de légitimité avec le président Tshisekedi. Nous avons dit pire que ça. Le président Kabila ne nous a jamais mis en prison".

Et de s'interroger: "pourquoi ce que le président Kabila n'a pas fait contre nous hier, nous, les démocrates, voulons le
faire aujourd'hui?".


Appel à la négociation


"Le combat de crise de légitimité se termine autour d'une table. Voilà pourquoi j'ai lancé cet appel pour demander à ce qu'il y ait une table ronde pour qu'on puisse résoudre le problème qui se passe aujourd'hui entre le président Félix Tshisekedi et le président Martin Fayulu",
affirme Lisanga Bonganga.

Qui dit avoir "l'avantage de les avoir, les deux, au niveau du Rassemblement".

Interrogé sur les preuves de ces allégations, Jean-Pierre Lisanga Bonganga relève que "je suis un acteur politique. Quand j'ai fait une déclaration je ne suis pas la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Mais je ne suis pas la seule personne à avoir dit cela".

Il note même que "le président Tshisekedi lui-même, lors de son discours sur l'état de la nation, a dit comment les élections se sont passées. Tout n'a pas été que rose. Il y a eu des problèmes concernant les élections".

Donc, "le président Fayulu lui-même, partout où il passe, dit que je suis le président élu. Sur sa carte de visite, il a écrit président élu. Il est rentré au pays. Sur les banderoles, les gens on écrit président élu".

Prêt à affronter la justice


"Je suis un républicain. La première fois on m'a invité, je suis allé avec mes avocats",
signale-t-il tout en précisant qu'il va se présenter à la Cour d'appel de Kinshasa/Gombe ce jeudi.

Qu'à cela ne tienne, il dénonce "un acharnement à l'égard de ma personne. J'étais au dialogue de la CENCO. Je suis signataire de l'accord. Je connais comment on résout ces problèmes".

Pour lui, cette plainte "cache quelque chose".
Par Barick Bwematelwa
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