6 civils tués à Beni après une nouvelle incursion des présumés ADF
Grands lacs
le 14/12/2019 à 14h53
Les activités commerciales tournent au ralenti ce samedi à Beni, où la tension est très perceptible, après une énième attaque meurtrière perpétrée par des présumés rebelles de l’alliance des forces démocratiques (ADF) dans la soirée de vendredi 13 décembre. Cette incursion s’est soldée par la mort de 6 civils dont une femme avec une grossesse à terme.Kizito Bin Hangi, membre de la société civile, raconte le drame à Top Congo: « Autour de 20 heures, l’ennemi a encore fait une incursion au quartier Rwangoma [dans le sud-est de Beni], juste à quelques mètres de l’état-major général des FARDC [forces armées de la RDC], commandement Sokola I. Nous venons de voir 06 corps, selon les rescapés, il ya également certaines personnes qui ont été portés disparues ».
« Le chef de l’État a parlé [lors de son discours sur l’état de la nation], de 11 000 hommes qui ont été déployés à Beni, l’ennemi est en train d’opérer, en train de tuer aux côtés des positions des FARDC, aux côtés des postions de la MONUSCO et aux cotés de ces 11 000 hommes qui ont été déployés dans la région. Ce n’est pas normal », s’insurge Kizito Bin Hangi.
« Avant-hier, c’était massacre au niveau de la chefferie de Watalinga, et demain, on ne sait pas si ça sera où. Nous pensons que les services de la défense doivent définir d’autres stratégies pour protéger les civils dans les agglomérations où il n’y a pas d’opérations », plaide-t-il.
« Nous devons accompagner les bonnes intentions du chef de l’État qui a le souci de pacifier notre région de Beni. Maintenant ses collaborateurs, l’armée et aussi la MONUSCO doivent accompagner le chef de l’État pour que son intention soit vraiment une réalité », indique-t-il.
Rien que pour ce mois décembre, en cours, au moins 39 civils ont péri à la suite des assauts punitifs des présumés rebelles ougandais ADF dans la région de Beni.
Tandis que le bilan macabre du mois de novembre dernier s’élève à près de 107 personnes tuées, à la suite de ces attaques armées perpétrées en représailles des offensives militaires des FARDC depuis le 30 octobre 2019.
Eric Lukoki
« Le chef de l’État a parlé [lors de son discours sur l’état de la nation], de 11 000 hommes qui ont été déployés à Beni, l’ennemi est en train d’opérer, en train de tuer aux côtés des positions des FARDC, aux côtés des postions de la MONUSCO et aux cotés de ces 11 000 hommes qui ont été déployés dans la région. Ce n’est pas normal », s’insurge Kizito Bin Hangi.
« Avant-hier, c’était massacre au niveau de la chefferie de Watalinga, et demain, on ne sait pas si ça sera où. Nous pensons que les services de la défense doivent définir d’autres stratégies pour protéger les civils dans les agglomérations où il n’y a pas d’opérations », plaide-t-il.
« Nous devons accompagner les bonnes intentions du chef de l’État qui a le souci de pacifier notre région de Beni. Maintenant ses collaborateurs, l’armée et aussi la MONUSCO doivent accompagner le chef de l’État pour que son intention soit vraiment une réalité », indique-t-il.
Rien que pour ce mois décembre, en cours, au moins 39 civils ont péri à la suite des assauts punitifs des présumés rebelles ougandais ADF dans la région de Beni.
Tandis que le bilan macabre du mois de novembre dernier s’élève à près de 107 personnes tuées, à la suite de ces attaques armées perpétrées en représailles des offensives militaires des FARDC depuis le 30 octobre 2019.
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