27 Décembre 2019

3 criminels présumés « Maï-Maï » interpellés par la Police à Butembo

Grands lacs le 26/12/2019 à 15h13
3 criminels présumés « Maï-Maï » interpellés par la Police à Butembo 3 bandits présumés Maï-Maï ont été interpellés par la Police, jeudi avant-midi, à Butembo (Nord-Kivu). Ces hommes seraient les auteurs de nombreux assassinats enregistrés dans cette ville et auraient également participé aux attaques des kits de lavage des mains installés dans cette agglomération, dans le cadre de la lutte contre l’épidémie d’Ebola.

« Aujourd’hui, toujours dans le même lot de jeunes gens de Mavono [un quartier de la commune de Bulengera], il y a ces 3 jeunes gens, dont les parents sont incapables d’encadrer », s’est insurgé le commissaire supérieur principal, Richard Mbambi.

« Dernièrement, ajoute-t-il, j’ai présenté à la paisible population quelques jeunes gens qui dérangent…surtout du côté de Mavono. La fois passée, c’était 2 jeunes gens qui nous avons pris grâce à la complicité Police-population, du côté de Mavono, j’avais insisté que 2 parmi les 3 qui étaient là, avaient participé aux attaques du camp Ruenda des FARDC et à la dernière attaque des Maï-Maï dans la ville où [nous avons] perdu un policier », a-t-il rappelé.

Le cas Clinton…un singulier bandit récidiviste

Dans le lot de ces criminels arrêtés, figurait un certain Clinton.

« Une particularité pour Clinton, il a participé à l’assassinat de Kitshua Kinaluma, du côté de Wahene. Son nom a été cité mais il était en cavale. Dieu merci, nous l’avons aujourd’hui », s’est félicité, le commissaire supérieur principal de la Police, ville de Butembo

« Si nous insistons sur Clinton, c’est parce que chez lui, on a trouvé un béret noir, une paire de bottines, une Jacket de couleur semblable aux FARDC, un thermo-flash…il participe souvent dans la destruction des installations de la riposte [contre Ebola] », s’est justifié Richard Mbambi.

Seulement aucune arme n’a été trouvé chez aucun de ces présumés brigands. « Ce sont des malins. Ils ne peuvent pas garder leurs armes là où ils dorment », s’est exclamé le commissaire.

« Certainement qu’elles doivent être quelque part. Nous continuons les recherches », a-t-il assuré.

Eric Lukoki 

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