Pas d'inauguration du saut-de-mouton de Pompage sans réhabilitation des routes adjacentes
RDC
le 27/12/2019 à 20h29
C'est ce que demandent les habitants des quartiers Pompage, Kimbwala, Koweit et Don Bosco (commune de Ngaliema, Ouest de Kinshasa). Ils exigent, du gouvernement, la réhabilitation des routes adjacentes au carrefour que va désormais constituer le saut-de-mouton dit de Pompage. Ces différentes voies sont très abîmées tant et si bien que les populations riveraines souhaitent que leur réfection précède l’inauguration du premier viaduc construit dans le cadre du programme d’urgence de 100 premiers jours du Président de la République.« D’ici le 15 janvier, nous voulons l’inauguration du saut-de-mouton mais aussi la route [qui mène vers] l’usine de Kimbwala. Nous demandons [donc] au chef de l’État de voir aussi la situation de la route de Kimbwala, appelée route de Lukunga qui mène vers Don Bosco. Cette route là est dans un état de délabrement très avancé », John Kudia un des notables du district de la Lukunga, dont fait partie la commune de Ngaliema.
Hormis les routes menant vers le rond-point Pompage, désormais surplombé d’un pont, c’est aussi l’environnement immédiat de cette importante intersection qui doit être vite assaini.
« S’il y aura inauguration du saut-de-mouton, nous voulons qu’on trouve la solution sur le marché de Pompage parce qu’aujourd’hui, nos mamans, nos frères et sœurs sont exposés. Ils sont en train de vendre sur la chaussée. Il y a de la boue », explique le notable John Kudia.
Il raconte son calvaire et celui d’autres usagers, « même si vous sortez avec votre véhicule, mais en passant par Pompage, c’est pratiquement impossible d’arriver en ville propre ».
« Il n’y a pas longtemps le gouvernement provincial de Kinshasa demandait de payer des vignettes. Si nous, population, avons honoré notre part, l’État devrait également jouer sa partition », allègue-t-il.
Annoncée initialement pour lundi 23 décembre dernier, l’inauguration, par le Président Félix Tshisekedi, du saut-de-mouton de Pompage a finalement été annulée à la dernière minute, sans qu’aucune précision ne soit donnée, à ce jour, par les autorités compétentes.
Mais selon des indiscrétions, ce sont les immondices encore visibles aux alentours de cet ouvrage et le non aménagement des parkings, qui seraient à la base de ce ratage.
Constructeur de cette infrastructure routière, l’Office de voirie et drainage (OVD) a, par son intersyndicale, rejeté toute responsabilité, arguant que seule l’érection du saut-de-mouton était à sa charge.
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