22 personnes tuées à Beni (Nord-Kivu) ce lundi
"22 personnes ont été tuées" dans la nuit du 4 au 5 janvier 2021 dans la cité de Mwenda, secteur de Ruwenzori, territoire de Beni dans la province du Nord-Kivu.
Le Colonel Azalenda Muwewe, commandant de la Police territoire de Beni, qui confirme cette information à TOP CONGO FM, précise que "l'ennemi, c'est l'ADF/Nalu (ce groupe des rebelles Ougandais). Il opère en silence, la nuit".
Pour Wilson Batole, président de la Société civile du secteur de la Ruwenzori, "l'ennemi a fait incursion à partir de 19 heures. Quelques positions militaires ont été abandonnées".
Colère de Katumbi et Bemba
Il y a 48 heures, une vingtaine de civils ont été retrouvés décapités dans le village de Loselose dans le même secteur au territoire de Beni toujours au Nord-Kivu, une province victime des attaques cycliques depuis plusieurs années.
"Nous ne pouvons pas rester insensibles face aux attaques récurrentes qui gangrènent le territoire de Béni", a écrit, sur son compte Twitter, Jean-Pierre Bemba.
"Il devient impérieux de mener une opération d'envergure pour mettre fin à ces tueries et cette insécurité. Nos compatriotes de Béni ont droit de vivre dignement", tonnait le président du MLC.
Moïse Katumbi, a exprimé sa colère dans un communiqué publié depuis Lubumbashi.
"Nous pleurons la mort de 22 compatriotes massacrés à Tingwe et Kamungu. C’en est trop ! ", s'est exclamé le président du parti politique Ensemble pour la République.
"Notre incapacité à mettre un terme à ces tueries est insupportable. Une solution définitive doit être trouvée pour anéantir les tueurs et pacifier durablement notre pays".
Plusieurs autres personnalités, membres du gouvernement et beaucoup d'anonymes ont exprimé leur indignation.
Certains n'hésitent pas à rappeler au Chef de l'Etat sa promesse de s'installer à Goma afin de mettre fin aux massacres cycliques qui s'y perpetrent.