"Nous considérons avec certitude (Vital Kamerhe) comme prisonnier politique", tranche le porte-parole de l'UNC/Kinshasa.

Sur TOP CONGO FM, Totshumany Kisombe fonde ses convictions sur deux faits majeures. 

Il s'agit notamment "du refus de l'octroi de visa par le gouvernement à l'avocat Pierre Olivier Sur".

Il explique que "nous sommes dans la mondialisation. Un avocat peut avoir librement son visa. Il y a des rapports de convention. C'est en RDC que Pierre Olivier Sur devrait être interdit de passer à la barre, mais pouvait participer à l'élaboration de la défense de Vital Kamerhe".

Totshumany Kisombe évoque également le fait que "le journal officiel a publié la condamnation au premier degré, alors que cette condamnation est suspendue parce que nous sommes en appel. Donc, Vital Kamerhe conserve encore la présomption d'innocence jusqu'au troisième degré en cassation". 

L'UNC dans la rue ce vendredi 

"L'Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe va marcher pacifiquement dans tout le pays ce vendredi 7 août pour exiger la libération sans condition de notre leader", confirme Totshumany Kisombe. 

Qui rappelle que "Vital Kamerhe a été condamné par clameur publique est aussi réclamé par le même public qui a compris qu'il y avait des montages, des machinations et des cabales politiques".

Le directeur de cabinet du chef de l'État Vital Kamerhe a été condamné au premier degré à 20 ans de travaux forcés et 10 ans d'inéligibilité. 

Il a fait appel de sa condamnation au Tribunal de Grande instance de Kinshasa/Gombe. Le procès en appel a débuté le 24 juillet dernier. À la première audience, le procès a été renvoyé au 7 août "faute, pour le greffe de la Cour d'appel d'avoir notifié à la République l'exploit des citations à comparaître en appel".

Dieumerci Lusakumunu