Ces enseignants exigent notamment "le paiement d'un salaire décent fixé selon les standards de l'UNESCO, indexé au taux du jour en monnaie forte comme le dollar, qui tienne compte du coût de la vie et de l'amélioration des conditions de travail".

Aussi, "le paiement du manque à gagner 2018-2019 dont l'Université pédagogique nationale n'a touché aucune tranche, malgré les nombreux recours introduits  auprès des instances compétentes".

Ils réclament "la mécanisation de nouvelles unités déjà matriculées et en service depusi 2 à 5 ans mais toujours appelées abusivement Nouvelles Unités et toujours impayées".

Parmi les revendications de ces enseignants, il y a aussi "la suspension ou la suppression de l'impôt sur le revenu (IPR), jusqu'à ce que des nouveaux salaires soient calculés, conformément à la loi portant statut spécial du personnel de l'enseignement supérieur et universitaire (ESU) du 28 novembre 2018".

À cette liste s'ajoute "le paiement du trop-perçu sur le crédit véhicule, dette que le gouvernement doit aux professeurs bénéficiaires, (laquelle dette est) en souffrance depuis 2015, maintes fois programmée et budgetisée, maintes fois non exécutée pour des raisons inavouées".

Ils exigent également "la prise en charge réelle, consequente et effective des soins médicaux des professeurs et tout le personnel de l'enseignement supérieur et universitaire".

Cependant, l'APUPN qui se dit "ouvert au dialogue", annonce qu'une "nouvelle évaluation est prévue le 17 août prochain".

Eric Lukoki