Recensement général, une feuille de route gouvernementale attendue dans 10 jours
Politique
le 05/07/2021 à 23h29
Le Premier ministre Sama Lukonde vient de décider de la mise en place d'une commission spéciale pour élaborer, endéans 10 jours, la feuille de route du processus de recensement et d’identification des Congolais en perspective des élections de 2023, annonce le service de presse de la Primature, apprend-on de la réunion interministérielle à laquelle ont pris part 4 membres du gouvernement, le vice-Premier Ministre de l’Intérieur Daniel Aselo Okito, le Ministre du Plan Christian Mwando Nsimba, le ministre des Finances Nicolas Kazadi Kadima Nzuzi et le ministre du Numérique Eberande Kolongele.
Le directeur général de l’Office national de l’identification de la population (ONIP) Richard Ilunga ainsi que le directeur général de l’Institut national des statistiques (INS) Roger Shulungu Rukina, responsables des services spécialisés dans le domaine du recensement et de l'identification de la population, ont également été conviés à cette rencontre.
Priorité du gouvernement
Lors du dernier Conseil des ministres, Sama Lukonde avait rappelé que "l’organisation d’un recensement pour permettre aux Congolais de disposer d’une carte d’identité et l’organisation des élections à bonne date" figurait parmi les 6 priorités majeures de son gouvernement à côté de la restauration de l’autorité de l’Etat, le retour de la paix dans la partie Est du pays, l’instauration d’un état de droit et le respect des droits humains.
Cependant, pour Corneille Nangaa, président sortant de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), il n'est pas judicieux de faire de l'identification de la population un préalable électoral.
"Lier les élections au recensement général de la population est dangereux dans la mesure où les deux activités ne dépendent pas des mêmes institutions et n'obéissent nullement aux mêmes contraintes calendaires", avait-il prévenu le 13 avril dernier.
Le dernier recensement de la population remonte à l'époque du Zaïre, il y a 37 ans (1984).
Le directeur général de l’Office national de l’identification de la population (ONIP) Richard Ilunga ainsi que le directeur général de l’Institut national des statistiques (INS) Roger Shulungu Rukina, responsables des services spécialisés dans le domaine du recensement et de l'identification de la population, ont également été conviés à cette rencontre.
Une réunion tenue "pour qu’ensemble, les 4 ministères et les services spécialisés rattachés, (voyons) ce que nous devons commencer à faire", a indiqué le ministre de l'Intérieur.
Priorité du gouvernement
Lors du dernier Conseil des ministres, Sama Lukonde avait rappelé que "l’organisation d’un recensement pour permettre aux Congolais de disposer d’une carte d’identité et l’organisation des élections à bonne date" figurait parmi les 6 priorités majeures de son gouvernement à côté de la restauration de l’autorité de l’Etat, le retour de la paix dans la partie Est du pays, l’instauration d’un état de droit et le respect des droits humains.
Cependant, pour Corneille Nangaa, président sortant de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), il n'est pas judicieux de faire de l'identification de la population un préalable électoral.
"Lier les élections au recensement général de la population est dangereux dans la mesure où les deux activités ne dépendent pas des mêmes institutions et n'obéissent nullement aux mêmes contraintes calendaires", avait-il prévenu le 13 avril dernier.
Le dernier recensement de la population remonte à l'époque du Zaïre, il y a 37 ans (1984).
Depuis, le nombre exact d’habitants en RDC n'est pas connu, ce qui laisse libre cours à toutes les conjectures des démographes qui tantôt parlent de 60, tantôt de 80 voire de 90 millions d'âmes, peuplant le pays.
Les plus audacieux ont même avancé que le chiffre de la population totale attendrait les 120 millions d'habitants.
Éric Lukoki
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