''L'identification de la population autochtone qui doit être indemnisée puis délocalisée est en cours. Nous devons délocaliser la base de Banana, le village de Nlemvo où résident les propriétaires du terrain. Nous allons vraiment amener tous ces sites. Toutes les études de faisabilité ont été faites, nous n'attendons que la finalité'', rassure, sur TOP CONGO FM, Guillaume Ngongo, l'administrateur du territoire de Moanda, en marge de la cérémonie du lancement officiel des travaux de construction du port en eau profonde de Banana.

Mais sur la question de préciser le nombre exact d'habitants qui doivent être indemnisés puis céder les sites pour la construction de cette infrastructure majeure, il indique que ''je n'ai pas de précision. Je ne peux me hasarder d'avancer des chiffres".

Heureux que ce projet tant attendu se réalise enfin, Guillaume Ngongo estime que ''c'est un port qui vient désenclaver le Congo parce que jusque-là nous n'avons que des bateaux-taxis qui prennent les marchandises à Pointe-Noire et les charrient jusqu'ici en RDC. Après la construction de ce port en eaux profondes, nous allons recevoir directement de grands bateaux qui viendront de l'étranger sans transiter par Pointe-Noire''.

La construction de ce grand port en eau profonde, fruit de l'accord signé et réévalué l'an dernier entre le gouvernement Congolais et l'entreprise émiratie DP World est évaluée à plus d'1 milliard de dollars américains pour une durée de 2 ans. 

Dans sa première phase, il sera question de construire un quai de 600 m2 et de 25 hectares d’espace de stockage pour un coût de 350 millions de dollars.. 

Dieumerci Lusakumunu