3 Août 2020

Nous allons initier un debat citoyen sur nos 3 propositions de lois (Minaku)

Politique le 02/07/2020 à 21h39
Nous allons initier un debat citoyen sur nos 3 propositions de lois (Minaku)

"Nous allons profiter du temps éventuel que (Assemblée nationale) pourrait nous accorder pour que dans un esprit positif, nous puissions amorcer un debat citoyen sur les 3 propositions de lois sur la réforme de la justice", annonce le député PPRD Aubin Minaku, coauteur de 3 controversées propositions de lois sur la réforme de la Justice dont l'examen est gelé à la commission Politique  administrative et judiciaire(PAJ) de la Chambre basse du Parlement congolais.

Invité de la rédaction sur TOP CONGO FM, il précise que "nous allons essayer d'échanger avec le Cardinal Ambongo qui s'est exprimé à ce propos. Nous allons approcher le syndicat des magistrats et dans un cadre purement scientifique, nous allons échanger avec nos collègues Professeurs mais aussi  les étudiants".

A propos de la déclaration du Chef de l'Etat de ne pas laisser passer des propositions de lois qui violent l'indépendance de la justice, c'est un Aubin Minaku, serein et conciliant qui note que le président de la République "n'a pas du tout tort en disant cela parce que l'indépendance de la justice, est un fondament de la République".

L'ancien speaker de la Chambre basse admet que "c'est un rappel présidentiel important. Nous en sommes conscients et nous avons travaillé dans ce sens là", rassure-t-il.

"Je pense que c'était plutôt un problème de compréhension de la part de la population et en politique, la perception compte beaucoup", analyse l'ex-secrétaire général du PPRD, le parti phare de la majorité parlementaire.

"C'est pourquoi nous devons", insiste-t-il, "échanger pour que ceux qui avaient une perception différente de la nôtre puissent comprendre le bien-fondé de notre démarche. Ce n'est pas un diktat de notre part", souligne Aubin Minaku.

"Nous étions conscients que cette initiative législative devait faire l'objet de critiques, de correction et  de sanction présidentielle", avance-t-il.

Et de signaler: "la finalité d'une loi, il y a des étapes et l'étape ultime c'est la promulgation par le président de la République et au sommet, la conformité d'une loi organique avec la Constitution et cette conformité est validée par la Cour constitutionnelle".

 

Éric Lukoki

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