"Les chefs d'établissement qui avaient voyagé n'ont pas regagné leurs postes et certains professeurs sont bloqués dans certaines villes", explique le ministre de l'Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) justifiant ainsi le report de la reprise de l'année scolaire 2019-2020. 

Pour ces "raisons techniques, il fallait donner toute une semaine" aux enseignants pour qu'ils se préparent. 

Annoncée pour ce lundi 3 août 2020, cette reprise des cours, après la levée de l'état d'urgence, est reportée au lundi 10 août 2020 à 7h30.

"Ce report n'a rien avoir avec la motivation des enseignants", rassure, sur TOP CONGO FM, Willy Bakonga bien que plusieurs syndicats des enseignants menacent de ne pas reprendre le chemin de l'école si leurs revendications ne sont prises en compte. 

"La question est déjà sur la table du Premier ministre. Nous avons identifié les nouvelles unités et nous les avons filtrés. 144 mille enseignants nouvelles unités sont prêts à être payés", révèle le ministre. 

Qui estime que "le gouvernement va débloquer les moyens".

Il faut des dispositifs anti-Covid dans les écoles 

C'est dans ce contexte que "le Président de la République a rappelé et a insisté auprès des membres du Gouvernement, en particulier des ministres sectoriels pour qu’ils veillent à la mise en place et au respect scrupuleux du dispositif anti-Covid-19 au sein de tous les établissements concernés", révèle le compte-rendu de la 42ème réunion du Conseil des ministres.

Il s'agit notamment de "la mise en place des dispositifs de contrôle à chaque entrée impliquant la prise de température, le lavage des mains et/ou l’application des gels hydroalcooliques".

Mais également, "le port correct et obligatoire des masques dans les salles de classe et autres espaces publics au sein desdits établissements, le respect de la distanciation physique entre élèves, la décontamination et la désinfection régulières des locaux consacrés".